Aller au contenu principal

Ovinpiades
En route pour la finale nationale des jeunes bergers

Les représentants de la filière ovine régionale se sont réunis sur la ferme des frères Chateigner. Sous leurs yeux, une vingtaine d’élèves des lycées d’enseignement agricole du Centre-Val de Loire se sont affrontés dans différentes épreuves.

 Des moutons. Un jury composé d’éleveurs, d’enseignants et de techniciens. Des concurrents, garçons et filles, âgés de 16 à 24 ans, venus de cinq établissements d’enseignement agricole : Châteauroux, Vendôme, Bourges, Tours et Montargis. Tous, apprenants ou professionnels pareillement passionnés, ont participé le jeudi 7 février, à la quatorzième finale régionale des ovinpiades. Le rendez-vous était fixé à la ferme bien nommée « La Bergerie » des frères Laurent et Florian Chateigner au lieu-dit L’aumône sur le territoire de la commune de Mouhet (36).

Initialement programmée le mercredi 23 janvier et repoussée à cause des épisodes neigeux d’alors, l’épreuve a permis de désigner deux jeunes gens qui représenteront la région Centre-Val de Loire, lors de la finale nationale. Rendez-vous pour conquérir le titre de meilleur jeune berger de France 2019, le samedi 23 sur le grand ring du hall 1 au salon international de l’agriculture à Paris. Eleveur de moutons à Ivoy-le- Pré dans le Cher et responsable de l’organisation de l’épreuve depuis son lancement, Luc Brodin explique : « A travers ce concours, la profession a voulu susciter des vocations. Le changement de date nous a malheureusement fait perdre quelques candidats. »

THÉORIE ET PRATIQUE

Répartis par groupe, ceux qui restaient en lice sont passés d’atelier en atelier pour montrer leurs compétences et leurs connaissances tant théoriques que pratiques. Ainsi ont-ils trié des brebis avec un lecteur électronique de boucles après les avoir repérées dans un groupe et les avoir isolées dans un couloir de contention. Un geste essentiel pour la bonne gestion des troupeaux. Autre épreuve : celle qui permet d’apprécier la santé d’une brebis désignée. Il fallait alors prendre sa température, observer sa troisième paupière, sa dentition, ses pieds et ses mamelles.

Atelier d’évaluation de l’état corporel et de manipulation aussi. Il s’agissait notamment de détecter d’éventuels troubles musculosquelettiques puis de faire marcher une bête sur un parcours balisé avant de l’asseoir dans une zone définie puis de la relâcher dans un parc d’attente. Les candidats devaient encore mesurer l’état d’engraissement de trois agneaux. Un geste important pour adapter la production aux besoins du marché.

10 000 EMPLOIS CRÉÉS DANS LA PROCHAINE DÉCENNIE

Dans un lot de béliers, les concurrents ont dû identifier, génétiquement parlant, celui qui répondait le mieux aux besoins d’un élevage tiré au sort. Pratique encore avec l’épreuve de parage des onglons. Rapidité, précision du geste, manipulation de l’animal notamment dans la cage de retournement et respect des consignes de sécurité étaient évaluées. Enfin, un quizz destiné à valider les connaissances sur l’élevage ovin, sa filière, l’alimentation, la reproduction, la génétique et la santé ainsi que l’identification des races a opposé l’ensemble des concurrents.

Les meilleurs jeunes bergers de Centre Val de Loire sont Nathan Maudet et Maxime Micle tous les deux du LEGTA de Tours- Fondette (37). Une belle journée pour ces jeunes qui profiteront dans la prochaine décennie de la création annoncée, départs à la retraite obligent, de 10 000 emplois dans la filière.

Belle journée aussi pour les frères Chateignier, installés depuis 1999 pour Laurent, titulaire d’un bac professionnel obtenu à Châteauroux, et depuis 2015 pour Florian, titulaire d’un BTS décroché à Limoges. « Passionnés par notre activité et par les 1050 brebis de notre troupeau, des charollaises surtout mais aussi des texel et des suffolk, nous sommes heureux d’accueillir cet événement organisé par inn’Ovins région ouest. On nous a sollicités et c’est avec plaisir que nous avons accepté d’apporter notre pierre à la naissance espérées de vocations. »  

Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 89€
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site L'Aurore Paysanne
Consultez le journal L'Aurore Paysanne au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter du journal L'Aurore Paysanne
Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout {nom-site}.

Vous aimerez aussi

Les élections de 2025 : un enjeu pour la protection sociale agricole

2025 sera une année élective pour la MSA.

Les caractéristiques agricoles de l'Indre rappelées à la préfète de région

Sophie Brocas, préfète de la région Centre-Val de Loire, était en visite sur une exploitation à Thevet-Saint-Julien, le mercredi 10 avril.

Des sangsues et des étangs

Jusqu'au milieu du XIXe siècle, la sangsue était très prisée par la médecine.

La souveraineté alimentaire, un enjeu majeur

Selon la FNSEA, bien plus que la production alimentaire, l'idée de souveraineté est vaste et comprend une alimentation saine et de qualité pour tou

Arnaud Rousseau : « Notre vision, ce sont des agriculteurs qui ont le goût d’entreprendre »

Le président de la FNSEA a rappelé que l’action de la FNSEA repose sur trois piliers : le revenu, l’attractivité du métier et le renouvellement des

L’action syndicale entre dans sa troisième phase

Après les blocages, FNSEA et JA ont entamé des discussions assorties d’annonces qui devraient être clôturées au moment du Salon de l’agriculture ma

Publicité