Moissons 2024 : « il faudrait être partout en même temps »
Entre deux week-ends très pluvieux par endroits, les chantiers de récolte sont allés bon train la semaine dernière. Vers Azay-le-Ferron, Clément Coutant enchainait les moissons à façon. Un contre-la-montre intense tant la tâche s’avère ardue cette année.
Entre deux week-ends très pluvieux par endroits, les chantiers de récolte sont allés bon train la semaine dernière. Vers Azay-le-Ferron, Clément Coutant enchainait les moissons à façon. Un contre-la-montre intense tant la tâche s’avère ardue cette année.

Vendredi dernier, dans la batteuse, le téléphone de Clément Coutant n’avait de cesse de sonner. Au bout du fil, tantôt un client, tantôt un salarié qui voulait échanger sur l’avancée d’un chantier… Ce céréalier et entrepreneur d’Azay-le-Ferron dans les 70 km à la ronde est au four et au moulin. « Cette année, on a débuté le 25 juin avec les trois batteuses sur le front. Avec le coup d’eau la semaine dernière, on se disait qu’on avait le temps. Finalement, depuis le dimanche 23 juin, le téléphone a commencé à carillonner, un signe qu’il était temps de gérer le planning », retrace-t-il, au volant de sa Lexion 750.