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Alimentation animale
Adapter ses rations sur son troupeau

L’atelier alimentation des animaux doit être mené de manière à économiser au maximum les coûts de production tout en proposant des rations équilibrées et appétentes.

L’autonomie alimentaire en élevage requiert un suivi technique de ses cultures et une observation accrue de l’impact des rations sur le développement de ses animaux. Cette thématique a été abordée au cours de la journée technique Bovins Croissance qui s’est tenue le 16 mars.

DÉVELOPPER LA RUMINATION GRÂCE AUX RATIONS

Accueillie sur l’exploitation de la SCEA Plantureux, à Bazaiges, la quarantaine d’agriculteurs présents a découvert le système de pâturage mis en place sur l’exploitation ainsi que les rations mélangées utilisées pour l’alimentation du troupeau. Sur cette exploitation, l’ensemble de la production culturale est autoconsommée. Sur le parcellaire de 230 ha, 190 sont réservés aux prairies et le reste aux céréales (triticale et maïs ensilage).

Auparavant constituée en majorité de bottes d’enrubannage, Agnès Fouchet et Aurélien Vergne, à la tête de l’exploitation, ont décidé en 2018 de remettre en cause leur système d’alimentation. « C’est en premier lieu une question économique. L’enrubannage est un aliment avec un coût de production élevé. De plus, nous avions des problèmes de repousse d’herbe sur nos prairies. Avec Claude Vincent et Jean- Baptiste Quillet, techniciens à la chambre d’agriculture, nous avons fait le choix de privilégier dorénavant l’ensilage d’herbe. »

En parallèle, l’alimentation des jeunes veaux a également été changée vers des rations avec un taux de fi brosité plus élevé. Les deux éleveurs ont mis en place, avec Jean-Baptiste Quillet, un programme de rations différentes pour favoriser la rumination. Jusqu’à l’âge de quatre mois et demi, les animaux ingèrent un aliment constitué de 25 % de fi bres (foin ou paille). Un deuxième régime est ensuite donné aux veaux. Celui-ci ne contient que 15 % de matières fi breuses, avec un objectif de début d’engraissement.

« Nous avons fait le choix d’investir dans une mélangeuse. Le coût peut paraitre important, mais nous nous y retrouvons. En terme de temps de travail bien sûr, car la fabrication de l’aliment et sa distribution sont plus rapides, mais aussi dans la qualité de notre cheptel car les rations soumises par Jean-Baptiste améliorent la digestion. » « L’objectif de ces rations fi breuses n’est pas d’avoir une valeur alimentaire élevée, c’est avant tout pour que les animaux apprennent à ruminer, explique Jean-Baptiste Quillet. Les facteurs protéine et énergie seront pris en compte dans la deuxième ration. »

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