SANITAIRE
S'approprier les mesures de biosécurité en élevage
Pour limiter la propagation d’épizooties, de pathogènes ainsi que le risque de contamination, la mise en place de mesures de biosécurité est incontournable, rappelle Kristel Gache, directrice du GDS France.
Pour limiter la propagation d’épizooties, de pathogènes ainsi que le risque de contamination, la mise en place de mesures de biosécurité est incontournable, rappelle Kristel Gache, directrice du GDS France.

Si la MHE, la FCO, la tuberculose bovine, la BVD sont déjà présentes en France, d’autres maladies comme la fièvre porcine africaine ou encore la fièvre aphteuse se rapprochent du territoire français.
C’est dans ce contexte sanitaire, assez tendu, que Kristel Gache, directrice du GDS France, est intervenue dans le cadre de l’assemblée générale du GDMA, le 19 mars, à Châteauroux. « Des résurgences de maladies étaient constatées tous les quatre-cinq ans ; désormais, le rythme est plus soutenu, jusqu’à plusieurs par an. Cela est dû, entre autres, au changement climatique et aux échanges commerciaux », indique-t-elle.
Le principe de la marche en avant
« La prévention a un coût, concède-t-elle, mais il faut le voir comme un investissement. Il est à mettre en balance avec le coût qu’entraîne la perte d’animaux ou le nombre d’animaux non nés, donc non valorisés. »