Entre baisse des volumes et amélioration de l’outil
L’abattoir du Boischaut subit de plein fouet la hausse des charges énergétiques. Il enregistre une diminution des abattages en gros bovins depuis le dernier trimestre 2022, alors que les autres catégories d’animaux sont en légère hausse.
L’abattoir du Boischaut subit de plein fouet la hausse des charges énergétiques. Il enregistre une diminution des abattages en gros bovins depuis le dernier trimestre 2022, alors que les autres catégories d’animaux sont en légère hausse.

Le bilan 2022 de l’abattoir du Boischaut s’avère être correct, malgré les écueils rencontrés au fil de l’année, notamment au niveau de la hausse des charges. « La facture de gaz a triplé en un an, et depuis janvier celle d’électricité a pris le même chemin, détaille Arnaud Labesse, président de la SCIC des Viandes du Pays de La Châtre. Pour faire face, nous avons dû tirer sur certains investissements, mais également revoir plusieurs fois le coût d’abattage ». En effet, une première hausse de 11 % a été actée en janvier 2023 et une seconde de 5 % depuis le 1er juillet. Faute d’une antériorité suffisante, l’abattoir du Boischaut n’a pas pu bénéficier des dispositifs de soutien dédiés à la filière agricole et agroalimentaire mis en place par le gouvernement, face à l’envol des coûts énergétiques. « Nous avons alerté les politiques sur le sujet, pour l’heure nous attendons un retour de leur part », signale le président. Autre fait marquant : la baisse de tonnage en gros bovin.