« Il faut également penser à la campagne suivante »
La récolte 2024 s’annonce complexe en raison des conditions climatiques des dernières semaines. Samuel Delalé, céréalier à Châtillon-sur-Indre, va gérer au jour le jour tout en prenant le soin nécessaire sur la gestion des adventices pour ne pas pénaliser les prochaines campagnes.
La récolte 2024 s’annonce complexe en raison des conditions climatiques des dernières semaines. Samuel Delalé, céréalier à Châtillon-sur-Indre, va gérer au jour le jour tout en prenant le soin nécessaire sur la gestion des adventices pour ne pas pénaliser les prochaines campagnes.

Quelle stratégie allez-vous mettre en place pour les moissons à venir ?
Samuel Delalé : On est sur une année compliquée par rapport à la météo, et on vient de se reprendre 30 mm. Etant sur des sols humides, la pluviométrie de l’année et des derniers jours n’aide pas et impacte directement mon rendement. En raison de l’excès d’eau, j’ai des blés et des colzas qui ont pourri.
Pour la récolte, je débuterai par les parcelles les plus portantes, dès que c’est mûr. A cette période de l’année, on a toujours la crainte d’un aléa climatique, comme la grêle, qui peut abimer les cultures. Donc dès qu’on peut, on y va et on ne chômera pas.
Le débordement des adventices est un vrai problème cette année, dans quel état sont vos
parcelles ?