TECHNIQUE
L'INSÉMINATION, TOUT SE JOUE EN TREIZE JOURS
La France est l'un pays précurseur en matière d'insémination artificielle comme méthode de reproduction et de sélection chez les caprins. Le recours a ce mode de reproduction nécessite un suivi particulier des chèvres, avec notamment un traitement hormonal de synchronisation calculé au jour près.
La France est l'un pays précurseur en matière d'insémination artificielle comme méthode de reproduction et de sélection chez les caprins. Le recours a ce mode de reproduction nécessite un suivi particulier des chèvres, avec notamment un traitement hormonal de synchronisation calculé au jour près.
Les premières inséminations artificielles (IA) sur la chèvre date de 1954, en semence fraîche, sur chaleurs naturelles. Il faut attendre 1985 pour que cette technique de reproduction se développe à grande échelle. « Le recours à l'IA permet à l'éleveur d'éviter d'introduire un bouc venant de l'extérieur dans son cheptel et lui offre la possibilité d'utiliser la semence de boucs sélectionnés, suivis, testés. En connaissant leurs qualités génétiques, et génomiques pour la dernière génération de reproducteur, l'éleveur peut avec l'inséminateur déterminer quels sont les mâles adéquats pour améliorer la qualité génétique du troupeau » explique Christophe Pomme, technicien inséminateur chez Innoval.
