Aller au contenu principal

Rendements et qualité plutôt corrects

Alors que les moissons se poursuivent dans le département, les premiers retours sont relativement positifs, notamment pour les orges d’hiver. Il en serait de même pour les quelques parcelles de colza battues. 

Aux quatre coins du département le bal des batteuses a débuté depuis une dizaine de jours, même si selon les secteurs de Boischaut sud, c’est encore un peu timide.

ORGES D’HIVER, LA QUALITÉ AU RENDEZ-VOUS

Sur l’ensemble du département, les orges d’hiver offrent un rendement correct avec un PS satisfaisant. Sur Levroux, la variété Pixel table à 62-64 de PS pour un rendement moyen de 80 q/ha chez Philippe Dodu, « avec un calibrage de 65, elle passe en orge brassicole », se réjouit-il. Même son de cloche chez Clément Carteron, à Neuvy-Pailloux, chez qui le rendement moyen se situe entre 70 et 75 q/ha, avec 65 de PS, « la qualité est bien meilleure que l’année passée », pointe-t-il. Et ses orges de printemps (70 q/ ha) sont « plutôt correctes avec 87 de calibrage donc validées en brassicoles », ajoute-t-il. Du côté d’Ambrault, les rendements des orges d’hiver varient selon les terroirs. En effet, sur de l’argilo-calcaire superficiel ils tendent à 74 q/ha, alors qu’en limon plus profond ils atteignent les 85 q/ha. « Les PS varient entre 62 et 68 selon les sols », précise Christophe Roger, céréalier dans le secteur.

LA PRIORITÉ : SAUVER LES BLÉS DURS

Alors que la récolte d’orges d’hiver tend à se terminer, les cultivateurs doivent jongler avec les colzas et surtout les blé durs arrivés à maturité. En Champagne berrichonne, « Toutes les cultures sont prêtes en même temps, on ne sait plus où donner de la tête, il va falloir hiérarchiser », témoigne Christophe Roger. La culture prioritaire ces prochains jours n’est autre que le blé dur. En effet, l’ennemi à devancer sont les averses annoncées en cette fin de semaine. « Les blés durs sont prometteurs, la qualité est là. Il faut en engranger un maximum avant la pluie. Ça ferait du bien surtout après trois ans sans qualité », escomptent Philippe Dodu (Levroux) et Christophe Roger (Ambrault), dont les chantiers de récolte de cette culture ont débuté ce mercredi en fin de journée.  En colza, les premiers échos en zone céréalière (Boischaut nord et Champagne berrichonne) font état de rendements autour des 3035 q/ha. « Il y avait du potentiel pour passer les 40 q/ha mais le manque d’eau au printemps a pénalisé la culture », analyse Philippe Dodu. Sur son secteur de Levroux- Moulins-sur-Céphons, les triticales en sols sableux dont les chantiers ont débuté en milieu de semaine, ont un rendement oscillant entre 50 et 60 q/ha et 74 de PS. Tous vont au plus mûrs et essaient d’accélérer la cadence des moissons avant les pluies annoncées, afin de limiter une perte éventuelle de qualité.

Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 89€
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site L'Aurore Paysanne
Consultez le journal L'Aurore Paysanne au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter du journal L'Aurore Paysanne
Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout {nom-site}.

Vous aimerez aussi

Les tribulations de l’abricot

Originaire de Chine, ce fruit d’été a peiné à s’imposer à partir de la Renaissance en France.

Quels axes d’évolution dans la recherche génétique ?

Rendement, qualité et tolérance aux maladies constituent les principaux axes de recherche génétique, avec la nécessité de s’adapter aux ravageurs e

Grêle : « les moissons sont faites ! »

 Le secteur entre Vicq-sur-Nahon et Valençay a été victime de violentes averses accompagnées d’un orage de grêle dévastateur, le 11 juillet en

Moissons 2024 : « il faudrait être partout en même temps »

Entre deux week-ends très pluvieux par endroits, les chantiers de récolte sont allés bon train la semaine dernière.

Intempéries : orages, ô désespoir…

Pluies diluviennes, inondations localisées, puissants ruissellements… les intempéries se poursuivent.

Récolte 2024 : « tant que ce n’est pas dans la benne, on ne jure de rien »

En Champagne berrichonne, la croissance des lentilles se poursuit et les plantes s’accommodent pour la plupart des coups d’eau.

Publicité