Semis : viser une bonne implantation
L’implantation est l’étape clé qui conditionne la robustesse du colza, c’est-à-dire sa capacité à supporter les attaques de bioagresseurs, en particulier les insectes d’automne, les aléas climatiques et donc à exprimer son potentiel de rendement dans un contexte contraint.
L’implantation est l’étape clé qui conditionne la robustesse du colza, c’est-à-dire sa capacité à supporter les attaques de bioagresseurs, en particulier les insectes d’automne, les aléas climatiques et donc à exprimer son potentiel de rendement dans un contexte contraint.

Avant tout semis, afin d’assurer la réussite de la levée du colza à venir, la préparation du sol est à anticiper en amont, « en fonction de la structure du sol, de la climatologie, de la gestion des repousses des précédents, de la nécessité de perturber les ravageurs, et de la gestion de la paille pour qu’elle ne gêne pas lors du semis. Un travail du sol raisonné et optimisé permet un bon enracinement du pivot » énumère Michael Geloen, de Terres Inovia. Un travail du sol trop agressif ou dans de mauvaises conditions peut assécher le sol sur 20-30 cm, stimuler la germination des adventices, voire créer des zones compactes ou des mottes et du vide (en sol argileux) et augmenter la sensibilité à la battance (sol limoneux).« La stratégie du travail du sol se définit alors que le précédent est encore en place et s’affine au f il de la campagne et non au dernier moment après la moisson.