Abattoir SAS Berry Bocage : la chambre d’agriculture du Cher et l’État mobilisés
Engagé sur une trajectoire de consolidation depuis dix-huit mois, l’abattoir de Saint-Amand-Montrond requiert l’engagement de tous, notamment des acteurs de la filière viande. Parmi les mesures mises en oeuvre pour préserver
l’outil, un recouvrement des créances plus systématique vient d’être décidé.
L’abattoir de St-Amand- Montrond (18) était venu en aide à son confrère de Lacs il y a quelques années suite
à sa fermeture administrative. Aujourd’hui, quelque 1 200 à 1 300 tonnes sont abattues et découpées chaque année par la SAS Berry Bocage. Avec l’objectif de préserver cette filière sur le territoire, le conseil d’administration de la SAS s’emploie, depuis dix-huit mois, à engager l’abattoir de Saint-Amand-Montrond sur
une trajectoire de consolidation industrielle : il s’agit de trouver un point d’équilibre entre la nécessité d’assurer le maintien d’un outil de proximité, capable d’assurer un service de qualité, attractif et compétitif, tout en retrouvant un équilibre économique et financier indispensable. L’exercice est complexe.