Abreuvement : le changement climatique modifie la donne
Comment fournir une eau en quantité et de qualité aux animaux avec des périodes de sécheresse et de chaleur de plus en plus récurrentes ? Une question qui préoccupe nombre d’éleveurs à un moment où la ressource en eau est à préserver.
Comment fournir une eau en quantité et de qualité aux animaux avec des périodes de sécheresse et de chaleur de plus en plus récurrentes ? Une question qui préoccupe nombre d’éleveurs à un moment où la ressource en eau est à préserver.

Pour sécuriser un abreuvement, il faut une eau en quantité et de qualité. C’est particulièrement vrai en cas de fortes chaleurs et de sécheresses. L’animal doit pouvoir s’hydrater suffisamment et avec une eau indemne de souillure. « Le bovin ne doit pas hésiter devant l’abreuvoir. Une eau de mauvaise qualité peut être une cause de mal être de l’animal ou même induire des maladies », a rappelé Fanny Houerie, du GDS Centre, lors de la journée régionale bovine, le 28 septembre. Une vache allaitante avec son veau consomme en moyenne 80 litres par jour. Cette quantité varie selon la race, le stade physiologique, l’alimentation, l’odeur et le goût de l’eau, mais aussi de l’environnement. En bâtiment, les conseillers du GDS comptent un abreuvoir pour quinze vaches. Ce dernier doit être bien positionné, éloigné de l’aire de couchage et à niveau constant. Au pré, la distance entre la zone de pâturage et l’abreuvoir ne doit pas dépasser 200 m ; au-dessus, la vache n’ira pas boire.