Un essai pour mieux stocker et valoriser son fumier
Habituellement stocké en bout de champs, le fumier est en proie à des pertes en volatilité et en lessivage. C’est pour les diminuer qu’un exploitant mène une expérimentation sur le stockage de son fumier, avec le soutien de la chambre d’agriculture de l’Indre.
Habituellement stocké en bout de champs, le fumier est en proie à des pertes en volatilité et en lessivage. C’est pour les diminuer qu’un exploitant mène une expérimentation sur le stockage de son fumier, avec le soutien de la chambre d’agriculture de l’Indre.

Arnaud Labesse, polyculteur-éleveur à Chassignolles, cherche à mieux valoriser le fumier de ses charolaises. Issu de deux curages au cours et à la fin de l’hiver, le fumier était jusqu’à aujourd’hui stocké en bout de champ. Arnaud Labesse l’écarte ensuite en août sur ses cultures et en septembre, sur ses prairies. « Cette technique de stockage est contraignante. Il lui faut un ilot, il ne peut pas être stocké deux années de suite au même endroit. Il faut aussi qu’il soit à distance des tiers et que le sol ait une certaine portance pour le reprendre ensuite », détaille Arnaud Labesse, avant d’ajouter : « je me suis donc demandé comment se libérer de ces contraintes et si ce mode de stockage, en plus de pertes volatiles, n’entrainerait pas des pertes par lessivage ». Afin de répondre à ces questions, il s’est rapproché de la chambre d’agriculture pour mener des essais et a également suivi une formation sur l’intérêt de stocker du fumier sous fumière.