Agriculture de conservation, un retour aux sources
Vendredi 29 novembre, Jean-François Feignon et son frère Régis, éleveur à Rivarennes et Thenay avaient convié le député François Jolivet pour un échange autour de l’agriculture de conservation et de l’utilisation du désherbage chimique.
Pour les deux éleveurs, l’usage de la chimie peut être réduite grâce à des procédés agronomiques comme ceux prônés par l’agriculture de conservation. Cependant, une interdiction pure et simple de l’utilisation d’un produit tel que le glyphosate est considérée par les deux agriculteurs comme une hérésie. « Interdire, un produit comme celui-ci est une idiotie, insiste Jean-François. Il existe des molécules beaucoup plus dangereuses utilisées régulièrement dans d’autres productions. Nous avons fait le choix de pratiquer une agriculture durable et saine en appliquant des principes agronomiques pour le maintien de nos sols, mais la chimie est parfois indispensable, d’autant plus que la rémanence de ce type de produit est très faible. »
L’agriculture de conservation implique de posséder des connaissances élaborées dans le fonctionnement du sol et dans les cycles culturaux. Car c’est en conservant un sol vivant que l’on assure le développement de la plante.