PRODUCTION FOURRAGERE
Le moha, un fourrage estival taillé pour la chaleur
Face aux étés secs, Jacky Girard implante en dérobé du moha, un fourrage appétent qui sécurise les stocks et prépare la culture suivante.
Face aux étés secs, Jacky Girard implante en dérobé du moha, un fourrage appétent qui sécurise les stocks et prépare la culture suivante.


Depuis 2001, Jacky Girard cultive du moha en interculture. Cet éleveur allaitant de Betz-le-Château a fait ce choix à la suite d'une sécheresse, qui avait entraîné la mise en place d’une aide régionale destinée à sécuriser les stocks de fourrage des éleveurs.
Chaque année, il sème du moha sur quelques parcelles entre deux cultures de blé. Cette graminée, implantée en dérobé, lui apporte non seulement un fourrage supplémentaire, mais aussi des conditions favorables à l’implantation du blé suivant. « Il faut semer maximum dans les huit jours suivant la moisson », précise-t-il. Il utilise 4 kg de semences par hectare et apporte 40 tonnes de fumier à l’hectare. Le coût de la semence est abordable. Le moha reste en place entre 90 et 100 jours.