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Alimenter son cheptel porcin, une obsession quotidienne

Bien que le cours du porc soit relativement élevé actuellement, la hausse des charges plombe la trésorerie des exploitations spécialisées. Les cours des matières premières agricoles et de l’énergie préoccupent les éleveurs. Témoignage de l’un d’entre eux.

Vignette

D’après l’étude technicoéconomique des élevages porcins tourangeaux, l’alimentation représente 69 % du coût de revient d’un kilo de viande. C’est approximativement ce ratio relevé au sein du Gaec de la famille Raguin, à Draché (37). L’envolée des cours des céréales de ces derniers mois engendre donc inévitablement des hausses de coûts de production importants. Au-delà de cette flambée inédite des céréales, les protéines végétales (soja, tournesol, etc.) ont elles aussi augmenté de manière significative. Gros consommateurs de tourteaux de soja (environ 20 % de la ration), les éleveurs porcins achètent aujourd’hui la tonne 550 euros. C’était 365 euros en début d’année passée. Cette flambée des prix impacte directement la trésorerie des exploitations. 

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