Aller au contenu principal

Alimenter son cheptel porcin, une obsession quotidienne

Bien que le cours du porc soit relativement élevé actuellement, la hausse des charges plombe la trésorerie des exploitations spécialisées. Les cours des matières premières agricoles et de l’énergie préoccupent les éleveurs. Témoignage de l’un d’entre eux.

Vignette

D’après l’étude technicoéconomique des élevages porcins tourangeaux, l’alimentation représente 69 % du coût de revient d’un kilo de viande. C’est approximativement ce ratio relevé au sein du Gaec de la famille Raguin, à Draché (37). L’envolée des cours des céréales de ces derniers mois engendre donc inévitablement des hausses de coûts de production importants. Au-delà de cette flambée inédite des céréales, les protéines végétales (soja, tournesol, etc.) ont elles aussi augmenté de manière significative. Gros consommateurs de tourteaux de soja (environ 20 % de la ration), les éleveurs porcins achètent aujourd’hui la tonne 550 euros. C’était 365 euros en début d’année passée. Cette flambée des prix impacte directement la trésorerie des exploitations. 

Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 89€
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site L'Aurore Paysanne
Consultez le journal L'Aurore Paysanne au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter du journal L'Aurore Paysanne
Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout {nom-site}.

Vous aimerez aussi

Les élections de 2025 : un enjeu pour la protection sociale agricole

2025 sera une année élective pour la MSA.

Les caractéristiques agricoles de l'Indre rappelées à la préfète de région

Sophie Brocas, préfète de la région Centre-Val de Loire, était en visite sur une exploitation à Thevet-Saint-Julien, le mercredi 10 avril.

Des sangsues et des étangs

Jusqu'au milieu du XIXe siècle, la sangsue était très prisée par la médecine.

La souveraineté alimentaire, un enjeu majeur

Selon la FNSEA, bien plus que la production alimentaire, l'idée de souveraineté est vaste et comprend une alimentation saine et de qualité pour tou

Arnaud Rousseau : « Notre vision, ce sont des agriculteurs qui ont le goût d’entreprendre »

Le président de la FNSEA a rappelé que l’action de la FNSEA repose sur trois piliers : le revenu, l’attractivité du métier et le renouvellement des

L’action syndicale entre dans sa troisième phase

Après les blocages, FNSEA et JA ont entamé des discussions assorties d’annonces qui devraient être clôturées au moment du Salon de l’agriculture ma

Publicité