Fenaison
Alimenter son troupeau face à une pousse de l’herbe en mutation
Inévitablement, le changement climatique a un impact sur les cultures fourragères. Cette évolution de la pousse de l’herbe devrait même s’amplifier dans les prochaines décennies. Tour d’horizon des changements à prévoir, avec un conseiller du réseau Herbe et fourrages de la chambre d’agriculture de l’Indre.
Inévitablement, le changement climatique a un impact sur les cultures fourragères. Cette évolution de la pousse de l’herbe devrait même s’amplifier dans les prochaines décennies. Tour d’horizon des changements à prévoir, avec un conseiller du réseau Herbe et fourrages de la chambre d’agriculture de l’Indre.

Bien que le changement climatique ait tendance à radoucir les hivers, il n’est pas rare de rencontrer des gelées tardives, fin mars début avril. Ces gelées printanières, accompagnées bien souvent d’une pluviométrie assez faible, entrainent un démarrage de la pousse de l’herbe plutôt délicat courant avril. « Le réchauffement climatique n’entraine donc pas systématiquement une mise à l’herbe des animaux plus précoce. Il faut être opportuniste en fonction du démarrage de la pousse », résume Jean-Baptiste Quillet, conseiller en fourrage à la Chambre d’agriculture de l’Indre. Les périodes estivales, de plus en plus chaudes avec des températures qui atteindront régulièrement les 40°C, engendreront un allongement des interruptions de pousse de la végétation. « Dans les scénarii extrêmes, la pousse de l’herbe pourrait être ralentie de mi-juin à fin septembre », avance-t-il.