Anticipation et flexibilité : deux leviers pour optimiser son pâturage
Optimiser sa ressource en herbe via une gestion serrée de son pâturage peut être source d’économie et d’amélioration de l’autonomie alimentaire du système d’exploitation. Ce sujet a fait l’objet d’un atelier lors d’un rendez-vous technique d’Arvalis organisé à la Ferme expérimentale des Bordes.
Optimiser sa ressource en herbe via une gestion serrée de son pâturage peut être source d’économie et d’amélioration de l’autonomie alimentaire du système d’exploitation. Ce sujet a fait l’objet d’un atelier lors d’un rendez-vous technique d’Arvalis organisé à la Ferme expérimentale des Bordes.

Lorsqu’elle est disponible, il est évident que l’herbe pâturée est l’aliment le moins cher. « Compte tenu de sa grande variabilité interannuelle, il est nécessaire d’adapter son approche », a rappelé Antoine Buteau, ingénieur Arvalis, lors de la journée technique Arvalis organisée à la Ferme expérimentales des Bordes le 25 janvier. Une juste gestion du pâturage peut être déterminante pour « retarder le plus possible l’effet paillasson et l’affouragement des animaux au pré », a abondé Thierry Foussier, technicien de la Ferme expérimentale des Bordes. Pour illustrer, ce dernier a fait le parallèle entre le pâturage d’une grande parcelle et le pâturage tournant. Lorsque les animaux sont dans une parcelle unique durant une longue période, ils vont avoir tendance à consommer les espèces qu’ils préfèrent. Puis ils vont s’intéresser aux autres.