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Au cadran : un marché de viande bovine locale et de qualité

Le marché au cadran des Hérolles (86) a organisé son traditionnel concours de vaches de viande, le vendredi 18 novembre. Bouchers et grandes surfaces se sont ensuite réunis dans les gradins afin d’acheter les animaux primés.

Cette vache a reçu le prix d’excellence. Elle fait partie des dix-sept animaux récompensés. Les acheteurs étaient nombreux tout au long de la matinée et vingt-cinq vaches sur vingt-six ont été vendues.

Au cadran des Hérolles, vingt-six vaches ont défilé sur le ring devant les yeux des acheteurs, bouchers, maquignons et visiteurs venus pour l’occasion. Organisé chaque année par l’équipe du cadran, le concours de vaches de viande a eu lieu vendredi 18 novembre et a regroupé des élevages de l’Indre, de la Vienne, de la Haute-Vienne, de la Charente et de la Creuse. Dix-sept prix qui ont été remis, avec à la clé les traditionnelles plaques « bleu, blanc, rouge » et les plaques « blanches et dorées ». Le grand prix du marché revient à une vache très fine d’os et très profonde, finie au Gaec des Bataillers (36). Elle a été ensuite achetée pour la somme de 5 700€. L’ensemble des animaux ont été vendus, à une exception près. La qualité était au rendez-vous et les animaux bien finis. Les ventes ne se sont pas envolées, mais demeurent correctes avec des prix compris entre 3 000 € et 5 700 €.

L’IMPORTANCE DU RENDEMENT EN BOUCHERIE

Parmi les acheteurs potentiels, des bouchers et directeurs de grandes surfaces. Maxime Moczulski, directeur des Super U de SaintBenoît-du-Sault et de Le Blanc, habitué du cadran des Hérolles, était présent. « Un concours-marché comme celui-ci permet d’acquérir des rendements supérieurs aux achats qu’on peut faire habituellement. Certes, le prix d’achat est supérieur mais le cadran est la vitrine d’une agriculture qui a fait beaucoup de progrès d’un point de vue génétique, entrainant inévitablement l’amélioration de la qualité de la viande. C’est aussi l’occasion de rappeler qu’il faut se mobiliser pour soutenir les filières d’élevage » détaille-t-il. Quatre vaches ont été achetées par le directeur de grandes surfaces. Elles seront abattues autour du 5 décembre, avant d’être préparées par les bouchers et vendues une dizaine de jours avant Noël. « Les quatre vaches sont de bonne qualité. Je les ai tout d’abord choisies car elles proviennent d’élevage que je connais bien, dont je connais les conduites et qui demeurent à proximité des magasins » explique Maxime Moczulski. Le caractère local de sa viande est très important pour lui. Trois des vaches qu’il a achetées respectent ce critère. « La quatrième, je l’ai acquise car elle était la plus belle bête du concours à mes yeux » ajoutet-il. Autre critère souligné par le directeur, la plaque synonyme d’une récompense. « Ces plaques et notamment les “ bleu blanc rouge ” sont des arguments de vente supplémentaires » remarque le directeur. La vache de l’EARL Vimanade (36) et celle du Gaec Guillot Patureau (36) achetées respectivement à 3 400 € et 4 500 € rempliront les étals bouchers du Super U de Saint-Benoît-du-Sault et les limousines du Gaec des Fougères (36) et de Vincent Courat (86), acquises au prix de 3 600 € et 4 300 €, iront au Blanc.

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