Axéréal : alloter pour s’adapter aux exigences des clients
Presque la totalité des producteurs de céréales livrent leur récolte à un organisme stockeur (OS), que ce soit à la moisson ou durant le reste de l’année. Mais une fois déchargée au silo, que devient cette récolte ? L’Aurore paysanne a échangé avec le premier vice-président de la coopérative Axéréal.
Presque la totalité des producteurs de céréales livrent leur récolte à un organisme stockeur (OS), que ce soit à la moisson ou durant le reste de l’année. Mais une fois déchargée au silo, que devient cette récolte ? L’Aurore paysanne a échangé avec le premier vice-président de la coopérative Axéréal.

Bruno Bouvat-Martin, premier vice-président d’Axéréal, précise que, bon an mal an, 50 % de la récolte française de blé sont exportés. Ces 50 % sont donc directement livrés au port, principalement Rouen et la Palice pour la région Centre-Val de Loire. Les 50 % restants sont transformés. « Nous avons des clients très diversifiés, explique-t-il. Et nous devons sans cesse mettre en adéquation la qualité de nos lots de grains avec la demande de nos clients. » Autrement dit, les exigences de qualité ne seront pas les mêmes s’il s’agit d’un meunier, d’un fabricant d’aliments ou d’un amidonnier. Sur l’aspect alimentation du bétail, Axéréal livre bien entendu sa filiale Axéréal Elevage, mais également, entre autres, certains ateliers de transformation bretons. « Ce sont des trains complets qui quittent l’un de nos trente-six silos reliés au rail », précise Bruno Bouvat-Martin. Ils font partie des deux milles trains chargés en moyenne chaque année par le groupe.