Caprins : se donner les moyens de l’autonomie protéique
Pour faire face à l’envolée des coûts de production, améliorer son autonomie alimentaire et réduire le gaspillage sont deux leviers à actionner. Ces deux axes étaient au programme de la dernière journée régionale caprine.
Pour faire face à l’envolée des coûts de production, améliorer son autonomie alimentaire et réduire le gaspillage sont deux leviers à actionner. Ces deux axes étaient au programme de la dernière journée régionale caprine.

La conjoncture de la filière caprine est mise à mal. « Ce qui préoccupe actuellement les éleveurs caprins est davantage la perte de bénéfices, malgré la hausse du prix du lait à + 60 euros les 1 000 litres », expose Sylvain Boiron, en préambule de la réunion régionale caprine qui s’est déroulée à Bourges, le 6 décembre. Le président du CRIEL Centre pour la filière caprine base ses dires sur une étude menée auprès de trente fermes de référence en Centre-Val de Loire. C’est une des filières la plus impactée par la hausse des coûts de production : de 909 euros les 1 000 litres en 2021, ils sont passés à 1 005 euros les 1 000 litres en 2022. Cette situation est due à l’augmentation des prix des intrants, particulièrement en alimentation. Les cours des matières premières ont en effet progressé de 40 %, suite au conflit en Ukraine. Les autres postes de charges ont aussi bondi : énergie, carburant, engrais.