Aller au contenu principal

Certifier la bonne gestion de sa forêt

Le PEFC authentifie la gestion durable des forêts et rassemble autour d'une vision multifonctionnelle et équilibrée de la forêt dans 55 pays à travers le monde. Adrien Bodichon est revenu sur les tenants et aboutissants de cette certification forestière privée, lors de l'assemblée générale du centre d'études techniques forestières et des forestiers privés de l'Indre.

La bonne gestion d'une forêt passe par trois piliers : la prise en compte des dimensions sociétales, économiques et environnementales permet l'obtention de la certification PEFC.

Depuis 20 ans, le Programme de reconnaissance des certifications forestières (PEFC) favorise l'équilibre entre les enjeux environnementaux, sociaux et économiques de la forêt. Des bois certifiés PEFC garantissent des pratiques durables dans toute la gestion de la forêt. « Elle n'a que l'homme pour se soigner ou éviter la propagation des maladies » rappelle Marc de Dreuille, président du centre d'études techniques forestières et des forestiers privés de l'Indre (CETEF 36). A ce titre, le PEFC est la certification garantissant la bonne gestion des forêts et la maîtrise de leur propriétaire.

VALORISER SON BOIS

Même si la valorisation financière du bois certifié n'est pas encore palpable à l'échelle des forestiers, des avantages demeurent. Adrien Bodichon, responsable fidélisation et développement de la certification les énumère : « pour le propriétaire forestier, adhérer au PEFC permet de répondre à une demande des entreprises de la filière bois local, aux exigences des prescripteurs publics et privés ainsi qu'à la demande des consommateurs ». Il rappelle également que les transformateurs et les distributeurs demandent de plus en plus de ce bois certifié PEFC mais que l'offre ne suit pas. La certification permet ainsi aux forestiers privés d'accéder au marché et à l'ensemble des acteurs authentifiés en apportant aux consommateurs la garantie de gestion forestière durable du bois. Être certifié est aussi une manière d'être reconnu comme acteur majeur de la gestion durable des forêts. « Cette démarche est une réelle valorisation du travail de forestier, tout en protégeant un patrimoine qui tend à prendre de la valeur grâce à l'augmentation de la demande de cette certification par le consommateur » assure Adrien Bodichon.

UN CAHIER DES CHARGES À RESPECTER

Pour obtenir la certification PEFC certains points sont à respecter. Les forestiers sont contraints d'anticiper le changement climatique et de fournir tous les produits issus de la forêt sans nuire à sa durabilité.

Avant tout chose, le forestier doit être informé des pratiques de gestion et d'exploitation forestière durable, en planifiant les actions à mettre en œuvre pour une amélioration continue. Pour cela, le forestier doit s'assurer du renouvellement régulier de la forêt par la régénération ou la plantation afin de garantir la quantité et la qualité des ressources, en privilégiant notamment les ressources locales. Evidemment, il est nécessaire d'adopter des mesures de préservation de la biodiversité et de protection des sols et de l'eau. Enfin, prendre en compte, respecter et favoriser tous les éléments de biodiversité remarquables, connus et identifiés sont des points non négociables par l'organisme.

Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 93€
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site L'Aurore Paysanne
Consultez le journal L'Aurore Paysanne au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter du journal L'Aurore Paysanne
Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout {nom-site}.

Vous aimerez aussi

Nicolas Pailloux, président de la chambre d’agriculture de l’Indre. ©Charly Pirot
Nicolas Pailloux, un local au national

Chambres d’agriculture France fonctionne comme ses échelons locaux et départementaux avec des sessions, un bureau, un conseil d’administration et d

En plus des marchés traditionnels, de nombreux producteurs, à l'image de Sylvain Rabaté, participent aux marchés de Noël, ce qui nécessite d'adapter la production en conséquence. ©DR
Produits laitiers : une organisation millimétrée

À l’approche des fêtes de fin d’année, les producteurs de produits laitiers mettent les bouchées doubles et voient les choses en grande quantité.

La Région a inauguré une nouvelle station Rémi+ Autopartage, à Martizay, le 9 décembre dernier. Le véhicule en libre-service a vocation à faciliter les déplacements du quotidien en territoires ruraux. © D.R
xxxxxx
Rémi+ Autopartage poursuit son déploiement

Le 9 décembre, à Martizay, la Région a inauguré une nouvelle station Rémi+ Autopartage.

Les membres de la Société d'agriculture de l'Indre se sont penchés sur l'avenir de la société et sur les sujets pouvant être porteurs pour l'agriculture à horizon 2027-2030. ©B.R
La SAI à la recherche d’un nouveau souffle

Doyenne des associations de l’Indre, ancêtre de la chambre d’agriculture de l’Indre, la Société d’agriculture de l’Indre (SAI) s’est interrogée sur

©D.R
George Sand mise en lumière au Château Raoul

Du 19 décembre au 4 janvier, les Rendez-vous féeriques reviennent au Château Raoul.

(photo principale)
grenier à sel
©TDT
Descartes : du sel de la gabelle à l’industrie papetière

À la limite du département de la Vienne, Descartes est une ville chargée d’histoire.

Publicité