Stratégie culturale
Colza : Une conduite à l'économie
Pas d'autre solution que de conserver le colza dans sa rotation pour Charles Tasset, cultivateur en Champagne Berrichonne. Aussi, il fait le choix de réduire au strict nécessaire toutes ses charges opérationnelles.
Pas d'autre solution que de conserver le colza dans sa rotation pour Charles Tasset, cultivateur en Champagne Berrichonne. Aussi, il fait le choix de réduire au strict nécessaire toutes ses charges opérationnelles.

“Un semis de colza sans frais », telle est la stratégie que s'est fixé Charles Tassel, pour la campagne culturale à venir. Le céréalier de Saint-Caprais (18) en Champagne Berrichonne, qui vient d'essuyer « des gamelles deux années de suite », ne peut pas pour autant exclure le colza de son assolement. Il va toutefois réduire d'un tiers la surface qui y est consacrée. Et c'est à minima qu'il a déjà préparé ses sols : deux coups de herse juste après la moisson des orges, « soit 2 fois 3 litres de gasoil », calcule-t-il. Les menues pailles ont été laissées sur place, notamment pour maintenir l'humidité du sol.