INSTALLATION
Combiner la facilité de naissance et la qualité bouchère
A Briantes, Pascal Carrion vient de passer la main à son fils Alexandre. Conversion bio, apport de viande sur les carcasses, vente directe, ce dernier a plein de projets en tête. Rencontre.
En décembre dernier, lors du départ en retraite de son père, Alexandre Carrion a repris la ferme familiale située à Briantes. Ancien inséminateur en Côte-d'Or, il a décidé de passer l'exploitation en bio. « Depuis mai 2021, j'ai commencé le processus pour une conversion simultanée des terres et du troupeau, précise-t-il. J'ai collaboré avec de nombreux éleveurs bio, et cette approche correspond à mon idée de travailler différemment, sans recours aux produits chimiques, de replacer l'agronomie au cœur du système ». Pour viser l'autonomie alimentaire, il envisage de réduire la taille du cheptel de 80 à 60 mères. Il s'appuie sur les préconisations de Jean-Baptiste Quillet, conseiller bovins viande de la chambre d'agriculture, pour conserver les performances techniques de l'élevage, tout en modifiant le système fourrager « pour le pousser un peu plus loin », glisse-t-il.