Crues : des prairies devenues lacs
Le mois de juin est très humide, certains secteurs du département enregistrant déjà plus de 600 mm depuis le début de l’année. Les crues dues aux passages pluvieux laissent des stigmates sur des prairies déjà fragilisées. La décrue est attendue pour pouvoir estimer la casse réelle.
Le mois de juin est très humide, certains secteurs du département enregistrant déjà plus de 600 mm depuis le début de l’année. Les crues dues aux passages pluvieux laissent des stigmates sur des prairies déjà fragilisées. La décrue est attendue pour pouvoir estimer la casse réelle.

« Les trois quarts de mes prairies sont en bord de l’Indre et donc sont sous l’eau ! Le débordement de l’Indre est arrivé au quatrième fil de clôture, en partant du bas. C’est la septième crue depuis janvier mais c’est la plus importante », témoigne Rémy Julien, éleveur à Buzançais. Prévoyant, il a remonté ses lots de vaches suitées sur des parcelles plus en hauteur, dès le vendredi 21 juin. Même si la décrue est amorcée, l’accès à ses parcelles est toujours impossible. « On verra l’étendue des dégâts une fois la décrue terminée. Mais ce n’est pas dit que j’y remette des animaux. Les pâtures sont couchées, couvertes d’une vase nauséabonde, rien d’appétent, sans parler des sols qui ne seront pas porteurs », poursuit-il.