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De l’eau, de l’eau et encore de l’eau…

Après un mois de février très arrosé, l’entrée dans les champs est encore repoussée. Combien de millimètres sont tombés, quel est l’état des nappes, que nous annonce le printemps ? Point sur la situation avec l’association Météo Centre. 

La fin du mois de février a été vraiment marquante pour l’Indre, le Cher et l’Indre-et-Loire en termes de pluviométrie. Les précipitations ont été très importantes et notamment dans l’Indre-et-Loire. « A noter que cette fin du mois de février est trompeuse », précise Olivier Renard de l’association Météo Centre. En effet, même s’il a énormément plu, le mois de janvier était plutôt déficitaire en eau, sauf dans l’Indre-et-Loire. Février a d’ailleurs enregistré une hausse de 100 % de pluie par rapport aux normales.  En 2024, Châteauroux compte déjà 121 mm d’eau cumulés. Sur certains secteurs, il est tombé un mois de pluie en dix jours. De fait, les cours d’eau ont réagi et les sols sont devenus très humides en surface.  

DU CÔTÉ DES NAPPES 

Evidemment, en ce début d’année, les nappes sont en bien meilleure situation qu’en 2022 et 2023. Dans notre département, toutes les nappes sont à l’état normal à élevé, voire très élevé pour certaines. Dans le Cher, toutes les nappes sont en état stationnaire ou montant. Il n’y a presque plus de nappes au niveau faible. Dans l’Indre-et-Loire, deux situations se profilent avec une bande Est où les nappes sont assez basses mais sont actuellement en hausse et une bande Ouest où les niveaux sont hauts.  « Nous devons également remarquer que le faux printemps subi en février a permis à la végétation de se lancer avec une ou deux semaines d’avance, elle commence donc déjà à absorber de l’eau. Cependant, pas d’inquiétude sur le printemps puisqu’il n’y aura pas de risque de sécheresse en profondeur », rassure Olivier Renard. 

DES TEMPÉRATURES TROP DOUCES 

En janvier, les températures étaient dans les normales de saison avec un delta de + 0.5° à 1.0°C. « En revanche, nous avons assisté à un mois de février beaucoup trop doux avec des anomalies à + 3°C par rapport aux normes. Ce sont des températures moyennes d’un mois de mars-avril », note-t-il.   Les gelées ont été quasi inexistantes. Il n’y a qu’une journée de gelée pour l’Indre et l’Indreet-Loire. Dans le Cher, il a été compté 42 jours sans gelée entre janvier et février. Une première depuis la création de la station Météo Centre. « A titre de comparaison, nous vivons à Tours un mois de mars habituel à Saint-Nazaire. Le climat actuel à Châteauroux est le même climat que celui d’Agen, il y a trente ans. Les températures du sud remontent très vite dans nos régions centrales », compare le spécialiste.  

QU’ATTENDRE  DES PROCHAINS MOIS ? 

« Ce qu’on peut voir dans les prévisions dont nous disposons, c’est un mois de mars plus ou moins dans les normales de saison mais avec un peu plus d’humidité », déclare-t-il. En avril, il y aura des risques de gelée que l’on peut qualifier comme tardive à cause de l’avancée de la végétation. Mai s’annonce normal, mais avec un déficit de précipitations. Quant à juin, il faudra s’attendre à des températures chaudes et un mois sec, digne d’un mois de juillet.

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