Récoltes
Des grains lourds mais des silos vides
2020 ne sera pas l'année du siècle mais restera dans les annales pour son hétérogénéité, faisant revivre pour certains le spectre de 2016. Les conditions de semis et le choix variétal ont joué sur les rendements. Tour de plaine.
2020 ne sera pas l'année du siècle mais restera dans les annales pour son hétérogénéité, faisant revivre pour certains le spectre de 2016. Les conditions de semis et le choix variétal ont joué sur les rendements. Tour de plaine.

Aux quatre coins du département, le constat est similaire : les rendements des céréales à paille varient d'une parcelle à l'autre, passant d'une parcelle catastrophique à une au rendement acceptable.
Pour Stéphane Denizot, à Obterre, ses 50 quintaux en orges d'hiver comme en orges de printemps et ses 60 q en blé « ce sont des résultats moyens moins ; je suis en-dessous de mes rendements habituels, globalement je perds 5 quintaux comparativement à la normale mais avec de la qualité, mais je ne vais pas me plaindre par rapport à mes collègues. »
Même son de cloche, à l'autre bout du département, en Bois-chaud sud, où du côté de Chassignolles comme de Lacs, chez Maxime Pion : « en orge de printemps, avec une moyenne de 50 q/ ha et 60 de PS, il nous manque près de 20 q sur une année classique. En blé tendre, on a un peu de tout, ça va de 50 à 70 q/ha. Là aussi, il manque 10-15 q/ha ».