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Des lycéens de Naturapolis se forment au self défense

  Un professionnel d’arts martiaux et de self défense intervient en cours de sport au lycée agricole Naturapolis afin d’enseigner cette discipline à un groupe d’élèves volontaires. Des pratiques qui pourront leur être utiles dans leur quotidien.

Au lycée agricole Naturapolis, un groupe de huit élèves a choisi l’option « Sport, santé, bien-être ». Des cours en plus qui leur permettent de découvrir des sports moins répandus en milieu scolaire. Au programme lors des six prochaines séances : des leçons de self défense.  Golf, tir à l’arc, danse africaine, marche nordique ou encore pilate, sont autant d’activités pratiquées par le groupe d’élèves inscrit dans cette option. « Issus de filières différentes, les lycéens aiment découvrir des sports. Ils y apprennent à se connaitre, à parler des ressentis et de leurs ressentis », explique Anne-Gaëlle Aldiguier, leur professeure, qui ajoute : « Le programme des activités se planifie en périodes thématisées et nous entrons dans le thème : self-défense, boxe. J’ai découvert le self-défense au cours de la Lycéenne Maif Run en 2022, lors d’une démonstration et c’est là que je me suis dit, pourquoi pas ».  

Un art martial démystifié

« Avant d’apprendre les techniques de self, il y a un premier point essentiel à respecter. Il faut maîtriser sa distance avec l’agresseur, surtout s’il vient de face. C’est important d’avoir de l’espace pour parer les coups et pouvoir répondre si besoin », commence Jean-Paul Demeret, intervenant, coach en self défense. Ex-pratiquant de ju-jitsu et ceinture noire de judo, il arbore cette discipline comme un mélange d’arts martiaux auxquels on retire le kimono et les rituels traditionnels. « Ce sont des techniques de défense simples, issues du jujitsu, mais qui sont applicables, par exemple dans la rue, en cas d’agression. Certaines peuvent nous permettre de nous dégager d’une situation pour fuir, d’autres de retourner la situation pour prendre l’avantage sur l’agresseur et l’immobiliser », détaille l’intervenant.  Il rappelle que le principal objectif du sport, c’est de savoir se défendre, peu importe le type d’agression. Prise de poignet, de cou, de biceps, d’épaule, coups de pied, de poing, arrachage de sac à main... les possibilités de se faire agresser sont multiples. « Mais les manières d’y répondre pour se défendre le sont tout autant », complète-t-il, en soulignant : « Il est essentiel de répéter ces techniques régulièrement afin qu’elles deviennent réflexes ».  Lors du cours, le coach demande à un élève de « l’agresser », puis il se défend en expliquant comment et pourquoi la technique fonctionne. Il peut s’agir d’un point sur lequel appuyer chez l’agresseur pour lui faire lâcher prise ou encore une manière rapide de faire une clé de bras ou encore des techniques « couteau-suisse » qui permettent de se dégager de plusieurs situations différentes. « Vu comme cela, ça peut paraitre agressif. Mais ce n’est que de la légitime défense. On n’utilise pas ces techniques pour attaquer. Ce ne sont que des réponses à une agression », tient-il à ajouter.  Les élèves se mettent ensuite deux par deux et font à tour de rôle l’agresseur et l’agressé. Au bout d’une séance, certains ont ancré quelques reflexes. « C’est la répétition qui est la clef de la réussite », réaffirme le coach. 

Un sport d’utilité publique

Également amateur de boxe, Jean-Paul Demeret profite de la fin de séance pour apprendre quelques rudiments de boxe sans contact, aux élèves curieux de découvrir ces sports très peu programmés dans l’Education nationale. En fin de séance, les huit élèves du groupe ressortent en se souvenant des gestes de défense qu’ils se referont sûrement en se croisant dans les couloirs du lycée. Etonnée que ce sport ne soit pas plus répandu, Anne-Gaëlle Aldiguier profite de la séance pour se former aux mêmes techniques que ses élèves. « C’est tellement utile qu’on devrait tous apprendre le self défense lors de notre scolarité », témoigne-t-elle. Lors de la deuxième séance d’option Sport dans la semaine, la professeure a par ailleurs programmé une séance de révision afin que pour tous, l’ensemble des gestes vus et appris deviennent des automatismes.

 

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