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DES PONEYS DE COMPÉTITION ÉLEVÉS EN BRENNE

Jérôme Seiller est propriétaire de la SCEA de l’Etape depuis 1981. Cet élevage équin reconnu à l’échelle européenne a su se diversifier au gré de la passion que voue l’éleveur aux animaux et en particulier aux poneys. Rencontre.

Bovins, lamas, cochons, bergers malinois et surtout poneys règnent en maître sur l’exploitation de l’élevage de l’Etape. Jérôme Seiller est l’heureux propriétaire de toute cette ménagerie. Situé entre Bélâbre et Le Blanc, son élevage équin est aujourd’hui reconnu pour la qualité des poneys qu’il fait naître et orientés en concours hippiques.

DES PONEYS À L’INTERNATIONAL

Il élève des poneys de catégorie A à D. La catégorie A correspond à des poneys mesurant jusqu’à 1,07 m, la catégorie B de 1,08 à 1,31 m, la catégorie C de 1,32 à 1,41 m et la catégorie D jusqu’à 1,49 m ferré. A savoir qu’un poney, pour être décrit comme tel, doit mesurer moins de 1,50 m ferré. Sur site, l’éleveur réalise les saillies et les naissances. « Saillies majoritairement avec mes propres étalons. Les femelles de l’élevage de l’Etape peuvent également être saillies à l’extérieur du site ou par insémination artificielle afin de changer le sang », note Jérôme Seiller. Sur place, près de 200 à 300 équidés partagent d’immenses prairies et cohabitent avec d’autres animaux un peu particuliers : des lamas. « Ils mangent les refus des chevaux et les mâles sont d’excellents gardiens de prairies. J’en élève et vends quelques-uns, mais je les ai plus par plaisir ».

Considéré comme le plus gros éleveur de poneys de compétition à l’échelle européenne, Jérôme Seiller met un point d’honneur à sélectionner ses animaux afin qu’ils fassent partie du haut de gamme dans leur performance, et notamment en saut en hauteur. « Il doivent également avoir le mental, mais comme je dis toujours, le vrai bon, c’est celui qui gagne », note-t-il. La sélection se fait sur le modèle, la morphologie mais aussi sur les aspects génétiques du poulain. Puis le jeune est mis en prairie et testé en saut en liberté, cela permet à l’éleveur de voir ses aptitudes en saut d’obstacle. « L’aspect facilité d’utilisation, c’est-à-dire s’il est utilisable par n’importe quel cavalier, ajoute également de la valeur au poney », décrit-t-il. Les eunes peuvent ensuite être vendus, dressés ou non. Autre débouché, Jérôme Seiller fait également de la location de poney pour les concours. Aujourd’hui de nombreux poneys en compétition proviennent de l’élevage de l’Etape.

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