Aller au contenu principal

Des semis annulés ou noyés, quelle stratégie adopter ?

 Certains agriculteurs de l’Indre ont attendu en vain de pouvoir semer et désherber leurs cultures d’automne. Aujourd’hui, leurs espoirs reposent sur les semis de printemps ! 

L’excédent de pluie automnale n’a pas permis aux céréaliers de semer dans de bonnes conditions. Aujourd’hui, 10 à 15 % des semis d’automne n’ont pas été réalisés. Certains secteurs, dont le Boischaut nord, dépassent même ce pourcentage.  A cela s’ajoutent, les semis dont les grains ont pourri, représentant autant de parcelles. « Pour beaucoup de parcelles avec des grains pourris, les céréaliers ont semé dans de mauvaises conditions et il est tombé entre 30 et 40 mm ensuite, dégradant les graines », explique Jean-Pierre Nicolet, responsable du service agronomie de la chambre d’agriculture de l’Indre, avant d’ajouter : « Souvent les grains pourris se situent sur un bout de parcelle ou forment des ronds dans les champs, suscitant donc de nombreuses questions concernant l’avenir proche de ces parcelles ».  

RÉFLÉCHIR À UN PLAN B 

La saison hivernale est donc propice à réfléchir à une nouvelle stratégie. L’orge de printemps semée au printemps sera probablement privilégiée et donc implantée courant février ou mars. Il devrait également y avoir plus de cultures de tournesol dans le département cette année. « Il est déconseillé d’un point de vue commercial de se lancer dans du millet puisque le marché est un peu bouché. Les cultures de sorgho et de maïs dépendront des secteurs et des sols. Enfin, certains se résigneront à laisser leur parcelle en jachère si le potentiel n’est pas prometteur », détaille-t-il.  Pour les stratégies de re-semis, le passage ou non de désherbant déterminera la culture à semer. En effet, quelques cultures risquent de ne pas se développer après le passage de certains désherbants. « Cependant, dans la plupart des situations, les céréaliers n’ont pas pu désherber. La question que se pose de nombreux agriculteurs : que faire de ma parcelle avec des bouts ou des ronds de grains pourris ? » s’interroge Jean-Pierre Nicolet.  Laisser pousser, retourner la parcelle et ressemer complètement ou encore ressemer sur une partie… les solutions sont diverses et dépendent des sols, de leur ressuyage et de l’état des graines semées à l’automne. Le service agronomie de la chambre d’agriculture peut apporter conseils techniques et une aide à la décision pour chacun des cas (02 54 61 61 40).

Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 91€
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site L'Aurore Paysanne
Consultez le journal L'Aurore Paysanne au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter du journal L'Aurore Paysanne
Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout {nom-site}.

Vous aimerez aussi

Lors de la réunion, de nombreux agriculteurs ont interpellé la DDT 36 sur les cas particuliers qu'ils rencontrent.
Cours d’eau : des règles strictes mais adaptables pour l’entretien

Entre obligations légales, cartographie évolutive et souplesses réglementaires, l’entretien des cours d’eau reste un exercice complexe pour les agr

Trompe de chasse, entre tradition et modernité

Bercé au son des trompes de chasse, Flavien Bérenger a poursuivi la tradition familiale en devenant sonneur au sein du Cercle Saint-Hubert Bas-Berr

Cécile Schuletzki, chargée de développement (à gauche) et Elise Broquet, coordinatrice Bac pro CGEA.
Un accompagnement sur mesure

 Au CFA Naturapolis, les 310 apprentis et leurs maîtres d’apprentissage bénéficient d’un suivi individualisé et personnalisé.

Au printemps venu, la violette en raconte des histoires

Fleur fétiche de Napoléon 1er, la violette signe le début du printemps.

En plus de leur formation, les apprenants participent aux épreuves de pointage caprin et au challenge inter-lycées au Salon de l'agriculture.
CS caprin, une formation dans le concret

 En France, six centres de formation dispensent un CS Caprin.

Nicolas Bouzou, économiste. ©CACO
L'Europe face aux bouleversements : une opportunité historique ?

Avec l'administration Trump, l'Europe doit-elle enfin s'affirmer comme une puissance adulte sur la scène internationale ?

Publicité