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Différents motifs amènent à utiliser le Service de remplacement

Fort de ses 334 adhérents, le service de remplacement de l’Indre est d’un grand soutien pour les agriculteurs qui souhaitent partir en vacances, faire valoir leurs droits à congés maternité, paternité ou pour des raisons de santé

Le service de remplacement de l’Indre (SR 36) compte 334 adhérents, soit environ 10 % des chefs d’exploitation du département. En moyenne, 4700 jours de remplacement ont été effectués sur les 5 dernières années. Les motifs pour recourir au service sont variés : maladie, congés maternité ou paternité, formation ou pour partir en vacances.

 DES MODALITÉS TRÈS PRATIQUES

Comment fonctionne le service de remplacement ?  Les remplacements s’effectuent grâce à une base d’agents de 298 personnes répondant à des missions en CDD et 6 salariés en CDI dont un se déplaçant dans tout le département. Deux salariées, Véronique Gonnet et Pauline Chasset, s’occupent d’effectuer des tâches administratives en lien avec l’emploi (déclaration d’embauche, contrat, fiches de paye…) et des factures. Elles guident aussi les agriculteurs vers la formule correspondant à leurs besoins.  Pour bénéficier du service remplacement, il faut y adhérer. Cela coûte 50 euros par an. Ensuite, en cas de besoin de remplacement pour aller à une formation, se faire opérer, assister à un mariage, les tarifs varient selon la durée et la nature du remplacement, etc.

En effet, des aides ou subventions peuvent venir en déduction du coût réel de l’emploi. Par heure de remplacement, il faut compter 22 euros. Cette somme comprend les charges patronales, le salaire brut de 11,61 euros revenant au salarié ainsi que sa prime de précarité et les congés payés, les cotisations sociales et les charges de fonctionnement de l’association.  Ce coût est entièrement pris en charge par la MSA pour les congés maternité et partiellement pour les congés paternité. Pour les besoins de remplacement en cas de maladie, il est possible de souscrire à une assurance en contrat collectif avec Groupama qui prend en charge une partie des frais sur 90 jours.

 UN CONTRAT À SIGNER AU PRÉALABLE

Un adhérent ayant besoin d’un salarié pour se faire remplacer va d’abord contacter le service de remplacement. Il va signer une mise à disposition pour s’engager avec le salarié selon ses besoins pour fixer la durée de la mission. Après cela, il remplit une feuille d’heures. « Il faut prendre en compte que vous connaissez mieux votre exploitation que le salarié. Il est donc nécessaire de réfléchir au nombre d’heures qu’il va effectuer par rapport à vos horaires habituels. Si vous prenez deux heures peut-être que l’employé en aura besoin de trois, recommande Pauline Chasset. De plus en cas d’intempéries, si le salarié ne peut pas effectuer le travail pour lequel vous l’avez embauché, donnez-lui des tâches annexes. Il faut prendre en compte le Code du travail du salarié et le rémunérer quand même pour la durée du contrat ».

 DES FREINS À LEVER

Certains agriculteurs peinent à se faire remplacer pour différentes raisons estime l’animatrice : ils craignent de laisser la ferme entre les mains d’un ou d’une autre, ils n’ont pas envie de laisser quelqu’un travailler à leur place ou ils jugent le coût financier trop important.

Des freins que Valérie et Joël Norais balayent d’un trait. Elle éleveuse caprine et lui céréalier à Arpheuilles, ils utilisent le service de remplacement « pour se former, partir en vacances… ». Valérie reconnaît que c’est difficile de laisser les chèvres mais c’est important pour sa famille. Pour se tranquilliser, elle travaille toujours avec le même agent qui habite près de l’exploitation. Elle lui prépare un protocole à suivre ce qui rassure l’employé et l’agricultrice qui part en congés sereinement. Selon elle, « tous les agriculteurs devraient profiter de ce service-là. » Cette année, elle va pouvoir partir une semaine en vacances avec toute sa famille grâce au service de remplacement.

 Pour d’autres, ce sont des raisons médicales qui conduisent à utiliser ce service. C’est le cas de deux associés éleveurs caprins qui transforment leur fromage. Ils avaient donc besoin de deux salariés pour prendre le relais. Ils

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