CONCOURS BOVIN
Elevage charolais ou limousins : la solidarité prime
Participer à un concours demande de la main-d’œuvre et de l’organisation. Certains éleveurs n’hésitent pas à s’entraider comme Charly Babin et Jean-François Raffin. L’un est éleveur charolais, l’autre éleveur limousin, mais ensemble ils s’entraident dans les concours des deux races. Rencontre au concours de La Châtre.
Participer à un concours demande de la main-d’œuvre et de l’organisation. Certains éleveurs n’hésitent pas à s’entraider comme Charly Babin et Jean-François Raffin. L’un est éleveur charolais, l’autre éleveur limousin, mais ensemble ils s’entraident dans les concours des deux races. Rencontre au concours de La Châtre.

Sur le ring, entrent : Charly Babin, éleveur de charolaises, suivi de son veau et Jean-François Raffin, éleveur de limousines, venu pour aider son ami. « On se connait depuis très longtemps. On s’est toujours suivi sur les bancs de l’école et aujourd’hui », explique ce dernier qui est établi à Chavin, alors que Charly Babin est au Pont-Chrétien. Depuis plusieurs années maintenant, les deux éleveurs se prêtent main forte dans les concours des deux races. « Nous nous aidons réciproquement car chaque concours demande beaucoup de main-d’œuvre pour mener les animaux, les brosser. Mais même avant ça, selon le nombre d’animaux, il est parfois aussi utile d’avoir de la main-d’œuvre pour le transport », détaille Charly Babin. « C’est important de se donner la main quelle que soit la race », note Jean-François Raffin, qui ajoute : « Et il n’y a pas qu’en concours… Nous nous aidons également pour les fourrages par exemple ».