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Enseignement : Une rentrée pleine de changements à Naturapolis

Depuis maintenant plusieurs jours les élèves sont retournés sur les bancs de l’école. Au lycée Naturapolis, cette nouvelle année scolaire a été marquée par l’arrivée d’une nouvelle proviseure et d’un nouveau directeur adjoint.

Juliette Lejeune et Christophe Fraisse, la nouvelle équipe de direction du lycée Naturapolis

Il y a quelques jours, une nouvelle équipe de direction est arrivée au lycée Naturapolis. Juliette Lejeune, proviseure, et Christophe Fraisse, directeur adjoint, ont connu leur première rentrée scolaire comme responsables d’établissement scolaire.


Une volonté de promouvoir l’enseignement agricole

Auparavant directrice adjointe du lycée agricole des Vaseix à Limoges, pour Juliette Lejeune, cette nomination est une suite logique mais aussi voulue dans son choix de carrière. « Je suis originaire de la Creuse. J’ai un  parcours quelque peu atypique, puisque je suis issue de l’enseignement général comme professeur d’anglais. Je suis très heureuse d’avoir obtenu ce poste en région Centre-Val de Loire. Dès mon arrivée, j’ai ressenti une volonté très forte de vouloir aider l’enseignement agricole à se développer sur ce territoire. Je prends mes marques petit à petit, mais d’ores et déjà, j’ai le sentiment que nous pourrons bénéficier d’un soutien de la part des institutionnels. »


Christophe Fraisse est également novice dans la fonction. Originaire de la région Nouvelle-Aquitaine, il était encore enseignant l’année dernière. « C’est mon premier poste de direction dans un établissement. J’enseignais la physique au lycée agricole de Neuvic en Corrèze, j’avais envie de changer pour avoir plus de latitude dans les projets que je souhaitais mener. Je me rends compte que c’est un métier qui me correspond tout à fait, très varié avec une part importante consacrée à la communication.
Pour cette année, j’espère que nous allons pouvoir mettre en place une véritable synergie avec l’ensemble des équipes. »


Un formidable outil pour le territoire


Le lycée Naturapolis a connu pour cette rentrée 2019 une baisse de ses effectifs, notamment dans les filières d’enseignement
général, un phénomène qui se retrouve dans un grand nombre d’établissements. « Actuellement, nos effectifs sont de 430 élèves, précise la proviseure. La baisse concerne essentiellement les classes de première générale et de Bac techno STAV. A l’inverse, nos filières professionnelles sont très demandées, notamment en apprentissage. Nous avons dû nous adapter aux nouvelles réformes de l’enseignement et entamer une réflexion autour de l’offre optionnelle que nous étions en mesure de proposer. Ce qui est important, c’est de préserver les spécificités de l’enseignement agricole. »

Avec 350 internes et 230 apprentis, le lycée agricole Naturapolis est une passerelle locale d’importance pour le renouvellement des générations dans le secteur agricole, car pour Juliette Lejeune, l’agriculture aura un rôle important à jouer dans les années futures. « Les contraintes climatiques et les attentes sociétales seront les prochains écueils pour les futurs agriculteurs que nous formons. En tant qu’organisme de formation nous devons les préparer à ces nouvelles problématiques. Il nous faut également communiquer de manière positive sur ce que nous proposons, car un lycée agricole comme celui-ci reste un formidable outil pour le territoire. »


Du changement aussi à la ferme de Touvent
 Un nouveau chef d’exploitation a pris ses fonctions à la tête de la ferme de Touvent. Jocelyn Brichet remplace Antoine Dessert en place jusqu’à cette année. « Le précèdent chef d’exploitation a souhaité s’installer, explique Juliette Lejeune, la place était donc vacante ». Cette exploitation, partie intégrante du lycée Naturapolis est un outil pédagogique pour les élèves et les enseignants. Mais c’est également une station d’expérimentation sur les pratiques et les cultures. « Je souhaiterai que l’on développe cette activité par la suite. L’exploitation est avant tout un support d’apprentissage, mais la recherche fait également partie des prérogatives d’un établissement comme le nôtre. »   

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