BOVIN VIANDE
Finition à l’herbe, un atout économique
L’engraissement à l’herbe, aux champs, revêt de multiples avantages pour l’éleveur, dont celui de réduire ses coûts alimentaires tout en optimisant l’exploitation de l’herbe au pâturage. La famille Labesse, à Chassignolles, maîtrise l’exercice depuis des décennies.
L’engraissement à l’herbe, aux champs, revêt de multiples avantages pour l’éleveur, dont celui de réduire ses coûts alimentaires tout en optimisant l’exploitation de l’herbe au pâturage. La famille Labesse, à Chassignolles, maîtrise l’exercice depuis des décennies.
Chez les Labesse, au Bois de Cosset à Chassignolles, l’engraissement au pré est pratiqué depuis de nombreuses années. « L’engraissement à l’herbe en pâture, ça tombe sous le sens ! L’herbe est l’aliment le plus économique avec de bonnes valeurs en protéine en sortie d’hiver, témoigne Arnaud Labesse. Une bonne herbe de début de printemps vaut largement un concentré ».
DES ÉCONOMIES À LA CLÉ
Le système herbager s’intègre pleinement dans la démarche d’autonomie alimentaire et réduction des coûts alimentaires. En effet, il est estimé que l’herbe coûte environ 30 centimes par jour et par vache. « Cette pratique est très intéressante économiquement et permet de faire des marges très intéressantes, éclaire Jean-Baptiste Quillet, conseiller fourrage et bovin viande, à la chambre d’agriculture de l’Indre. Même s’il y a un mois ou deux avec des concentrés en fin de saison, l’éleveur réalise de grosses économies de concentrés ».