Fourrage : la quantité fait défaut
Le bilan fourrage est en demi-teinte, alors que toutes les analyses n’ont pas encore été réalisées. La météo a sévèrement impacté les rendements.
Suite à un printemps chaud et sec, le déficit de foin s’élève entre 20 et 40 %. En fauche précoce, les rendements sont presque normaux et la qualité est plutôt correcte. C’est en foin déprimé que le bât blesse. « Les rendements sont particulièrement catastrophiques » déplore Jean-Baptiste Quillet, conseiller fourrages et bovins viande à la chambre d’agriculture de l’Indre. Avec les récentes averses, on peut espérer reprendre une pousse, à condition de ne pas subir d’excès de chaleur. Le conseiller remarque cependant que, malgré la faible quantité d’herbe, la consommation et le fourrage se sont réalisés dans de bonnes conditions. « Le point positif cette année, c’est la présence de trèfles dans les prairies », continue-t-il.