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Génétique : la prolificité, un des outils de séduction du mouton vendéen
L’organisme de sélection Mouton vendéen a découvert il y a quelques années le gène d’hyperprolificité au sein de la race. Des travaux sont en cours avec l’Inra pour l’utiliser de la manière la plus efficiente possible.
L’organisme de sélection Mouton vendéen a découvert il y a quelques années le gène d’hyperprolificité au sein de la race. Des travaux sont en cours avec l’Inra pour l’utiliser de la manière la plus efficiente possible.

C’est une race qui n’a rien à envier aux autres en termes de prolificité. Avec une moyenne nationale qui se situe aux alentours de 1,77 agneau par brebis, le mouton vendéen est déjà prolifique. Mais engagé depuis de nombreuses années dans le développement de la génétique dans les troupeaux, l’organisme de sélection (OS) peut désormais miser sur la découverte du gène d’hyperprolificité au sein de la race pour espérer améliorer ces statistiques. « On espère que ce gène nous fera passer entre 1,90 et 2 agneaux par brebis. C’est un idéal à atteindre. En effet, il n’y a pas d’intérêt à avoir un bélier qui va faire 3 ou 4 agneaux à chaque fois », présente Laurent Boyer, technicien à l’OS à tiers-temps.