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Grippe aviaire : premier cas dans un élevage indrien

Un foyer d’Influenza aviaire hautement pathogène, détecté dans un élevage à Rouvres-les-Bois, a conduit à la mise en place des mesures de prévention et de lutte nécessaires. Début novembre, 26 000 dindes ont ainsi été abattues.

Après le dépeuplement, l’exploitation concernée fera l’objet de plusieurs séquences de nettoyage, de désinfection et d’un vide-sanitaire.
© (photo d’illustration)

Fin octobre, un éleveur de Rouvres-les-Bois avait constaté une forte mortalité inexpliquée, au sein de son élevage de dindes. Le vétérinaire s’est rendu sur place le 29 octobre et a avisé les services de l’Etat dès le lendemain. Après deux expertises, l’élevage s’est bien révélé contaminé par l’Influenza aviaire hautement pathogène, entrainant l’abattage de l’ensemble des 26 300 volailles du bâtiment, début novembre.  C’est ainsi le premier élevage commercial de l’Indre victime du virus qui touche la France depuis 2017. Les cas déclarés précédemment dans le département concernaient des animaux de basse-cour et une collection ornithologique.  

LES MESURES DE  BIOSÉCURITÉ EN PLACE

Le foyer est désormais sous contrôle. Après le dépeuplement, l’exploitation concernée fera l’objet de plusieurs séquences de nettoyage, de désinfection et d’un vide sanitaire.  Afin d’éviter toute nouvelle contamination, des mesures réglementaires graduelles ont été prises autour du site concerné, avec la mise en place de trois périmètres dénommés zone de protection (ZP), zone de surveillance (ZS) et zone réglementée supplémentaire (ZRS), situés respectivement à 3, 10 et 20 km du site contaminé. La surveillance est renforcée dans ces zones par la réalisation d’autocontrôles qui sont rendus obligatoires par arrêté préfectoral. Tous les élevages commerciaux ou non, dans une soixantaine de communes (cf carte ci-dessous) sont ainsi soumis à des mesures de biosécurité renforcée. Les mouvements de volailles et autres oiseaux captifs sont interdits, sauf en cas de dérogations accordées par la DDetsPP. En raison de l’interdiction de lâcher du gibier à plumes, les actions de chasse sont proscrites dans les zones de protection et de surveillances. Les chasseurs sont invités à réaliser la désinfection des véhicules et équipements. « Pour tous les acteurs de la filière, il s’agit de rester vigilants et de veiller à l’application la plus stricte des mesures de biosécurité pour empêcher le virus d’entrer dans les élevages et éviter sa diffusion entre élevages. Les mêmes recommandations s’adressent aux particuliers détenteurs d’oiseaux de basse-cour et d’ornement » rappelle la préfecture de l’Indre dans son communiqué. Le respect de toutes ces mesures fera l’objet de contrôles renforcés par des agents de la DDetsPP de l’Indre durant les semaines à venir. Il est également rappelé que les éleveurs doivent se déclarer en mairie et mettre à l’abri leurs volailles (filets ou bâtiment) pour éviter tout contact avec la faune sauvage. L’action de lutte doit se mener collectivement au regard des enjeux pour la filière avicole et la pérennité des exploitations agricoles. 

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