Aller au contenu principal

Huit jeunes de Naturapolis en lice à Paris

Cette année, pour la première fois, huit jeunes représenteront l’EPLEFPA Naturapolis au trophée international des établissements agricoles (TIEA) à Paris, où plusieurs épreuves les attendent. Pour être fins prêts, ils enchaînent les sessions d’entraînement.

Depuis le mois d’octobre, huit étudiants de l’EPLEFPA Naturapolis consacrent une partie de leur temps libre à la préparation du TIEA. Les huit membres de l’équipe auront pour mission de promouvoir leur établissement et la région, à travers des épreuves imposées. « C’est la première fois que l’établissement participe au trophée international des établissements agricoles (TIEA). Les jeunes, tous volontaires, auront l’occasion de présenter ce que l’on réalise au sein de notre structure, les valeurs que l’on partage, notre terroir, l’ouverture sur le monde », explique Marion Leroy, professeure d’anglais et encadrante.

TIEA : QUATRE ÉPREUVES TECHNIQUES

Fin septembre, les élèves souhaitant y participer étaient invités à déposer une candidature de motivation, avant de passer un entretien devant un jury. « Nous voulions constituer une équipe représentative de l’établissement, tant par sa mixité que par les filières allant du Bac pro au BTS », poursuit la professeure d’anglais. Depuis, les huit jeunes (six titulaires et deux suppléants) se préparent aux épreuves qui les attendent au Salon de l’agriculture. « Nous devions écrire un article de presse sur l’autonomie alimentaire en élevage bovin, que nous avons déjà rendu. Sur place, nous allons tenir la stalle toute la semaine, interpréter une scénette sur le grand ring avec “Normandie” une vache charolaise de cinq ans et “Tarn”, son broutard né à l’automne dernier. Egalement nous ferons diverses manipulations sur la vache, comme différents licols, etc. », développent-ils. En parallèle, les BTS sont allés à la conquête de sponsors pour prendre en charge une grande partie des frais inhérents au déplacement à Paris.  Les équipes inscrites au TIEA sont jugées sur l’ensemble des épreuves, sur leur comportement lors de la tenue du stand, ainsi que sur l’aisance à l’oral. « Y Participer est une expérience unique. On peut la vivre qu’une seule fois dans notre scolarité, autant se donner à fond », estime Alexandre Pichon, en BTS APV. 

DERNIÈRE LIGNE DROITE

Deux d’après-midis par semaine, les lundis et mercredis, les jeunes s’entraînent avec “Normandie” et “Tarn”. « Nous leur avons appris à marcher, à tolérer le brossage, à être tenu en licol. Nous nous sommes apprivoisés, pour que tout se passe le mieux possible sur le ring », précise Marie Lequeux, en terminale STAV. Pas toujours facile au quotidien de manœuvrer une charolaise de près d’une tonne et son broutard ! Les étudiants vivent leurs derniers entraînements avant les jours-J, les 3 et 4 mars.

Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 91€
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site L'Aurore Paysanne
Consultez le journal L'Aurore Paysanne au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter du journal L'Aurore Paysanne
Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout {nom-site}.

Vous aimerez aussi

Lors de la réunion, de nombreux agriculteurs ont interpellé la DDT 36 sur les cas particuliers qu'ils rencontrent.
Cours d’eau : des règles strictes mais adaptables pour l’entretien

Entre obligations légales, cartographie évolutive et souplesses réglementaires, l’entretien des cours d’eau reste un exercice complexe pour les agr

Trompe de chasse, entre tradition et modernité

Bercé au son des trompes de chasse, Flavien Bérenger a poursuivi la tradition familiale en devenant sonneur au sein du Cercle Saint-Hubert Bas-Berr

Cécile Schuletzki, chargée de développement (à gauche) et Elise Broquet, coordinatrice Bac pro CGEA.
Un accompagnement sur mesure

 Au CFA Naturapolis, les 310 apprentis et leurs maîtres d’apprentissage bénéficient d’un suivi individualisé et personnalisé.

Au printemps venu, la violette en raconte des histoires

Fleur fétiche de Napoléon 1er, la violette signe le début du printemps.

En plus de leur formation, les apprenants participent aux épreuves de pointage caprin et au challenge inter-lycées au Salon de l'agriculture.
CS caprin, une formation dans le concret

 En France, six centres de formation dispensent un CS Caprin.

Nicolas Bouzou, économiste. ©CACO
L'Europe face aux bouleversements : une opportunité historique ?

Avec l'administration Trump, l'Europe doit-elle enfin s'affirmer comme une puissance adulte sur la scène internationale ?

Publicité