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Derniers coups de pelles pour les haies de Naturapolis

C’est la concrétisation d’un projet pensé il y a presque trois ans. Le lycée Naturapolis de Châteauroux a planté des haies aux abords de la rocade et dans ses prairies. Une initiative aux vertus aussi agricoles que pédagogiques. Mercredi 16 mars sonnait la fin des plantations pour les élèves.

Les élèves de Naturapolis ont appris comment planter les arbustes. Douze variétés ont ainsi pris racine dans la parcelle du lycée agricole.

Tout est parti d’un simple constat : « on a remarqué que les vaches n’avaient pas assez d’ombre dans les champs », explique Jocelyn Brichet, directeur d’exploitation à Naturapolis. En 2019, il a donc initié le projet de replanter des haies autour de l’établissement et dans les parcelles. Avec le soutien du Pays Castelroussin, un programme a été établi pour orienter la plantation. Une botaniste a également conseillé le directeur d’exploitation sur le choix des espèces à planter en fonction du type de sol et des zones d’ombre voulues. Au total, ce sont deux kilomètres de haies qui émergeront autour du lycée et dans les prairies. « Il y en a deux types : des haies fruitières, qui pourront notamment servir en restauration, et des haies bocagères utiles au pâturage des vaches », détaille Jocelyn Brichet.

LA PÉDAGOGIE PAR LES HAIES

Ce projet était destiné aux élèves de 4e, 3e et 2nde. « La plupart des étudiants de ces promotions resteront dans le lycée encore quelques années ». Ils pourront donc voir l’évolution des haies qu’ils ont eux-mêmes plantées. Les apprenants du CFA de la filière aménagement paysager sont également impliqués dans ce projet.

Sur le plan pédagogique, ces plantations incitent les élèves à comprendre l’intérêt du projet et l’utilité des bouchures pour la faune et la flore. « Ils ont également appris comment planter une haie », ajoute le directeur d’exploitation, avant de poursuivre : « à Naturapolis, les arbustes sont plantés en deux rangées, disposés en quinconce et chaque plant est  séparé par une distance de 1,20 m ». Afin d’assurer la longévité des haies, les apprenants ont protégé les plants contre les nuisibles : par une protection biodégradable en carton pour les haies bocagères et en plastique, pour les arbres fruitiers. « On espère voir apparaître les premiers fruits dans deux ans », conclut le directeur d’exploitation.

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