MARCHÉ DES REPRODUCTEURS
« La Covid-19 nous a poussés dans nos retranchements »
Les ventes de printemps victimes de la pandémie ainsi que les événements annulés ou reportés poussent les organismes de sélection à repenser leurs approches de la valorisation des races et des ventes, souligne Sébastien Cluzel, le président du Herd Book Charolais.
“Avant la période de confinement, le marché des animaux reproducteurs n’était déjà pas très réjouissant compte tenu de la mauvaise conjoncture pour la viande finie, couplée à la morosité économique du marché charolais déjà présente », observe Sébastien Cluzel et président du Herd Book Charolais. La Covid-19 a, semble-t-il, crispé un peu plus les affaires, en arrivant avant la mise à l’herbe, « à une période propice à la vente des taureaux de 18-20 mois, pénalisant les ventes de printemps », continue l’éleveur du Puy-de-Dôme.
Outre un chamboulement des ventes de printemps, divers concours ont été annulés, pénalisant la promotion des races bovines. « Dans notre malchance, nous avons pu tirer bénéfice de la journée dédiée à la Charolaise, lors du Salon de l’agriculture, la veille de sa fermeture prématurée », positive toutefois Sébastien Cluzel.
DES HABITUDES BOUSCULÉES