Aller au contenu principal

La FDSEA aux côtés des agriculteurs

 Une aide peut être allouée aux agriculteurs victimes des épisodes de grêle. La FDSEA, en partenariat avec JA 36 et la chambre d’agriculture, organise deux réunions de secteur à Châtillon et Argenton-sur-Creuse pour aider au remplissage du dossier. 

Les agriculteurs qui ont eu des dégâts de grêle peuvent déposer une demande d’aide avant le 15 septembre à la DDT.

“ Personne ne doit être oublié ! », tel est le mot d’ordre de la FDSEA à propos des aléas climatiques qui s’enchaînent depuis le 22 mai, dans l’Indre. Les deux violents épisodes de grêle de mai et juin ont laissé la place à une sécheresse sans précédent.  Concernant l’enveloppe déployée suite à la grêle (relire les éditions du journal des 12 et 26 août), la FDSEA poursuit l’accompagnement des agriculteurs. Elle renouvelle le principe des réunions, dont deux prochainement à Argenton et Châtillon (voir ci-dessous) pour accompagner les agriculteurs à remplir le formulaire de demande d’aides. « L’idée est de ne pas laisser quelqu’un passer à côté », avance la secrétaire générale du syndicat.  

AU PLUS TARD LE 15 SEPTEMBRE

Dans un premier temps, « nous avons demandé à la DDT de simplifier le document, notamment en ce qui concerne les charges. Nous avons aussi demandé à ce que soit précisé si l’agriculteur était ou non assuré et qu’il soit fait mention du taux de vétusté des biens endommagés », poursuit Valérie Pion.

En effet, une fois tenu compte du taux de vétusté appliqué par les compagnies d’assurance, le reste à charge des travaux à entreprendre est conséquent. « Bien souvent de l’ordre de plusieurs dizaines de milliers d’euros, d’après ce que nous ont fait remonter les adhérents, constate l’élue. Il faut une prise en charge à la hauteur du sinistre ». Soit plus que l’aide forfaitaire plafonnée à 5 000 euros par bénéficiaire prévue dans le cadre actuel du plan de soutien. Lors des réunions de secteur, qui se feront en partenariat avec les services de la chambre d’agriculture de l’Indre et JA 36, les participants seront aidés pour le remplissage du formulaire que la FDSEA leur aura fait parvenir en amont. « L’idéal est de commencer à le remplir avant de venir », préconise Valérie Pion.

A défaut, pas de panique cependant, « avec la chambre, nous mettrons tout en œuvre pourque tous les potentiels bénéficiaires puissent faire leur demande avant le 15 septembre. Cette date est non négociable », continue-t-elle. Pas question pour le syndicat que l’enveloppe allouée au département ne soit pas consommée par phobie administrative. Par ailleurs, la sécheresse est l’autre grand sujet de préoccupation du moment de la FDSEA. Et qu’on ne vienne pas dire à la secrétaire générale du syndicat que la bonne récolte de 2021 compensera le manque de fourrages de cette année. « Certains ont commencé à nourrir leurs animaux au champ tout juste après la mi-juillet, souligne-t-elle. Au rythme actuel, les stocks de report de 2021 vont vite être soldés ». Elle estime la perte de fourrage à plus de 50 %, taux que l’administration a retenu pour commencer à instruire une demande de calamité pour le département. « Un premier état des lieux de la situation a débuté la semaine dernière » précise l’élue, qui se félicite de la réactivité de la DDT sur le dossier. Car, pour la FDSEA, rien ne sert d’attendre pour constater des dégâts déjà très visibles, sur le maïs notamment.  

Enfin, le syndicat milite aussi pour un report de cotisations sociales et un dégrèvement de la taxe sur le foncier non bâti. « Comme nous le souhaitions, des acomptes des ICHN et aides Pac ont été accordés par le ministère », rapporte l’élue. Un premier geste bienvenu qu’elle sait malgré tout insuffisant pour panser toutes les plaies de la ferme Indre.


o Réunions à Argenton et Châtillon :

La FDSEA, accompagnée des JA et de la chambre d’agriculture, organise deux réunions de secteur :

• A Châtillon-sur-Indre le 7 septembre, à 14 h, à la salle Pierre de la Brosse place du Vieux Château ;

• à Argenton-sur-Creuse le 8 septembre, à 14 h, salle Charles Brillaud, 7 rue Charles Brillaud.

« Notre but est de récupérer un maximum de demandes et qu’aucun sinistré ne soit oublié. Pas question que l’enveloppe allouée pour le département ne soit pas entièrement consommée car les demandes n’ont pas été envoyées ou par phobie administrative. Venez avec votre RIB, votre numéro de SIRET, votre numéro de PACAGE, la liste des cultures et des surfaces impactées et une estimation de la perte, indique la FDSEA 36. Si vous n’avez pas reçu le formulaire, n’hésitez pas à nous contacter au 02 54 07 66 66 ou fdsea36@fdsea36.fr. Sinon, pas d’inquiétude, nous pourrons en donner sur place ». 

Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 89€
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site L'Aurore Paysanne
Consultez le journal L'Aurore Paysanne au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter du journal L'Aurore Paysanne
Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout {nom-site}.

Vous aimerez aussi

Fourragères estivales : de premiers résultats à confirmer

Pour évaluer le rendement des espèces fourragères d’été et leurs valorisations par les animaux, la ferme expérimentale conduit depuis 2023 un essai

Le plan de continuation de l’abattoir Berry Bocage validé

Dix-huit mois de travail ont été nécessaires pour sécuriser l’outil de St-Amand-de-Montrond.

Pac : « une prestation personnalisée pour un dossier bien ficelé »

 Sur près de 3 000 déclarations Pac du département sont réalisées à 50 % par des agriculteurs épaulés par un prestataire.

Les saveurs du Sud-Ouest, mais pas que, régalent La Buxerette

Depuis le 15 mars 2023, Audrey Dutreuil et Mickaël Roca ont redonné vie au centre-bourg de La Buxerette en reprenant le restaurant du village.

Crise agricole : point sur les mesures locales

Présent sur l’autoroute lors des blocages du mois de janvier, Thibault Lanxade, le préfet de l’Indre, avait attentivement écouté les revendications

Plus d’un contrôle phyto sur deux conduit à une pénalité

Le durcissement des contrôles phytos depuis 2023 est synonyme de pénalité dans plus d’un cas sur deux.

Publicité