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La FDSEA se mobilise sur le coût de l’énergie

  La FDSEA avec d’autres syndicats patronaux* s’unissent pour dénoncer les dispositifs pour réguler le coût de l’électricité déployés par le gouvernement. A travers une lettre adressée aux pouvoirs publics, ils argumentent leur vision de l’accès aux énergies et ont prévu une action syndicale dans les jours à venir.

Pour les syndicats patronaux du département, « les choix politiques de créations d’amortisseurs, de parapluies et autres subventions, sont trop complexes et ne sont pas adaptés à la gestion de nos petites entreprises au quotidien ». Dans une lettre commune adressée au pouvoir public, ils « veulent défendre une autre vision de l’accès aux énergies. » Dans les grandes lignes, ils demandent l’indépendance des prix des énergies, particulièrement l’électricité et le gaz et « l’arrêt de l’Arenh**, afin d’arrêter de brader l’intérêt stratégique de la production d’électricité à autrui et orienter nos efforts vers les énergies renouvelables ». Les syndicats co-signataires de la missive souhaitent également une accentuation des aides énergétiques vers les entreprises consommatrices de gaz qui « prennent de plein fouet les augmentations et les spéculations liées au conflit Russo-ukrainien ». Enfin, ils demandent aux pouvoirs publics « de ne pas suivre aveuglement la Commission européenne souhaitant la fin du moteur thermique mais développons les gaz écologiques GNV et l’énergie à l’hydrogène » soutenant ainsi les filières locales créant un circuit court des énergies. Concernant les carburants, ils jugent la taxation « injuste et outrancière, une pause fiscale serait appréciable, en attendant d’avoir accès à des carburants moins émetteurs de pollution. »

REVENIR À UN COÛT  DE L’ÉNERGIE SUPPORTABLE

Ils considère aussi que : « Les systèmes de tarification, de distribution et l’accès aux marchés des fournisseurs non-fabricants créent des disparités fortes et injustices entre les Etats consommateurs créant une concurrence déloyale avec ceux ayant accès à des énergies moins couteuses. » Pour eux, l’incompréhension est totale, car la France est un des pays qui produit l’énergie électrique la moins chère d’Europe. « Nous voulons préserver nos entreprises et nos emplois. L’accès aux énergies est vital pour toutes les entreprises quelle qu’elles soient. Leur rentabilité est liée à ces coûts énergétiques », insistent-ils. Pour ce faire, leurs revendications permettraient « d’avoir accès à l’énergie électrique entre 80 et 120 euros le méga watt heure, ce qui est plus supportable pour nos entreprises et les consommateurs particuliers. »  Afin de porter haut et fort leurs revendications, les syndicats patronaux co-signataires de ce courrier prévoient une action syndicale citoyenne, à Châteauroux, dans les prochains jours, une décision que les administrateurs de la FDSEA, réunis en conseil le 25 avril, ont validé à l’unanimité.

 

* Union professionnelle artisanale (UPA), Chambre syndicale de l’artisanat et des petites entreprises du bâtiment (Capeb) et la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME36).

** accès régulé à l’électricité nucléaire historique.

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