La réforme pour les aléas climatiques passe un nouveau cap
Mise en place depuis le 1er janvier 2023, la réforme de la gestion des risques climatiques va nécessiter de désigner un interlocuteur agréé. Cette obligation vaut pour les éleveurs dès 2024, ils devront faire cette démarche avant le 31 mars.
Mise en place depuis le 1er janvier 2023, la réforme de la gestion des risques climatiques va nécessiter de désigner un interlocuteur agréé. Cette obligation vaut pour les éleveurs dès 2024, ils devront faire cette démarche avant le 31 mars.

Cela fait un an que le cadre législatif d’indemnisation des aléas agricoles a été réformé. Il repose désormais sur le partage du risque entre l’Etat, les agriculteurs et les assureurs. Les agriculteurs assurés en multirisque climatique (MRC) sont mieux dédommagés que ceux qui ne le sont pas. « La logique est inversée par rapport à l’ancien système, considère Jean-Michel Geeraert. Pour le Crédit agricole, tous les exploitants sans exception ont été sensibilisés à cette réforme. » Le directeur marché de l’agriculture et de prévention Pacifica fait état, pour 2023, de 76 % de surfaces couvertes en plus comparé à 2022 : « Pour les prairies, nous sommes passés de 40 000 à 350 000 ha, en grandes cultures de 800 000 à 1,5 million d’ha, pour la viticulture de 63 000 à 105 000 ha et pour l’arboriculture de 2 000 à 14 000 ha », égraine-t-il. Les agriculteurs déjà assurés grêle ont eux aussi adhéré à la nouvelle formule.