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Abattoir du Boischaut
La réouverture espérée en février

Deux actions ont été menées lundi dernier. Le matin, les salariés ont découvert le travail des éleveurs. Le soir, une réunion a rassemblé apporteurs et clients invités à s’engager moralement pour un retour vers l’établissement.

Attendue depuis la diffusion, début novembre, de la vidéo accusatrice postée par l’association L 214 et depuis la fermeture administrative qui s’en est suivie, la réouverture de l’abattoir du Boischaut est espérée pour le courant du mois de février. C’est ce qui a été compris, même si aucune date précise n’a été donnée, lundi dernier lors d’une réunion rassemblant tous les acteurs de la filière. Une trentaine de personnes y ont participé : des apporteurs, des membres du groupe de soutien à l’abattoir et des clients.

Président de la communauté de communes « La Châtre-Sainte-Sévère », gestionnaire des lieux, François Daugeron a fait le point sur l’avancement d’un dossier que tout le monde sait sensible parce que placé sous les feux des médias mais aussi d’une administration évidemment pointilleuse. « Et c’est normal, disait un des participants à l’issue de cette rencontre. L’établissement va être étroitement surveillé, ça se comprend. Il ne faut donc pas se louper. Quitte à en passer par une reprise progressive de l’activité avec les lancements successifs des lignes bovins, porcins puis ovins. »

Avant de programmer les travaux imposés par la réglementation, après trois mois d’inactivité, donc de perte sèche, et à l’aube d’un premier semestre 2019 qui sera forcément impacté, les responsables de la structure ont tenu à s’assurer de la fidélité des apporteurs et des clients.

Pouvaient-ils s’engager moralement à revenir vers Lacs avec le même nombre de bêtes après être partis, forcés, vers d’autres horizons : Saint-Amand, Bellac, Limoges ou Confolens ? Telle était la question. Sur le principe, la réponse a été positive.

D’un bout à l'autre de la chaîne

Toujours en espérant une reprise d’activité rapide, Pascal Plazanet, nouveau directeur de l’abattoir, a programmé des journées de formation pour le personnel. C’est ainsi qu’une dizaine de salariés ont été amenés à visiter trois exploitations agricoles ce dernier lundi.

« Beaucoup d’entre eux, confie un professionnel, n’avaient aucune notion de ce qu’est le monde de l’élevage. Ils n’avaient même jamais visité une exploitation. Ils ont découvert notre travail et nos équipements, notamment de contention, plus élaborés que ceux dont ils disposent à l’abattoir. Enfin, ils ont pu mesurer notre attachement à exercer notre métier en assurant le bien-être animal dont on aimerait bien qu’il soit présent aussi en bout de chaîne. »  

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