L’agriculteur de demain sera-t-il salarié ?
Les JA de l’échelon régional se sont questionnés sur le statut, éventuellement salarié, de l’agriculteur demain. Une table ronde qui a fait accoucher davantage de questions que de réponses, tant le sujet est vaste.
Les JA de l’échelon régional se sont questionnés sur le statut, éventuellement salarié, de l’agriculteur demain. Une table ronde qui a fait accoucher davantage de questions que de réponses, tant le sujet est vaste.
Les JA du Centre-Val de Loire ont proposé à Ferme Expo une table ronde, abordant le sujet du gérant salarié non propriétaire du capital de l’exploitation, pour se demander quels risques et opportunités cela représente. Les Safer utilisent ce moyen, en allant parfois chercher des investisseurs pour réussir à installer des jeunes. « Certains propriétaires se désintéressent de l’agriculture et ne vivent plus sur le territoire. Ça change donc la relation entre gérant et associés, et c’est un point important de la problématique, pour moi », considère Arnaud Lespagnol, président de la FNSEA CVL. « Ce qui est sûr, c’est que celui qui pilote effectivement l’exploitation doit être bien rémunéré », complète Philippe Noyau, président de la chambre d’agriculture régionale. « On oppose souvent l’agriculteur propriétaire ou fermier, libre de gérer son entreprise, et l’agriculteur gérant qui risque de ne pas être libre de ses décisions sur l’exploitation.