Agronomie
L’agriculture de « conversation », une voie d’avenir ?
Les agriculteurs sont de plus en plus nombreux à s’intéresser à l’agriculture de conservation et de régénération des sols. Les pionniers de la méthode font campagne pour en entraîner d’autres dans leur sillage.
Les agriculteurs sont de plus en plus nombreux à s’intéresser à l’agriculture de conservation et de régénération des sols. Les pionniers de la méthode font campagne pour en entraîner d’autres dans leur sillage.

Le 3 juin à Châteauroux, le CETA d’Issoudun a convié le public à la projection de « Bienvenue les vers de terre ». Pendant un peu plus d’une heure, ce documentaire propose une plongée dans une forme d’agriculture qui se pratique sur un sol « vivant, fertile et qui ne s’épuise pas », comme l’indique son synopsis. L’occasion de détailler ce qu’est l’agriculture de conservation et à la régénération des sols à partir d’une conférence de Sarah Singla, militante du semis direct sous couverture permanente des sols, donnée il y a quelques semaines dans la région. Au bord du lac de Pareloup dans l’Aveyron, cette ingénieure agronome sème et récolte, parfois deux fois par an, des cultures seules ou en mélanges sur des terrains couverts en permanence de dizaines de plantes choisies en fonction des précédents et de la météo. Couverts, d’été ou d’hiver travaillent en permanence les horizons pédologiques par leurs racines.