Le coquelicot, entre gêne et admiration
Il n’existe pas un mais des coquelicots. Le plus connu est dit messicole, autrement dit attaché aux moissons. De plus en plus résistants aux herbicides, il est toujours plus présent dans les champs.
Il n’existe pas un mais des coquelicots. Le plus connu est dit messicole, autrement dit attaché aux moissons. De plus en plus résistants aux herbicides, il est toujours plus présent dans les champs.


Le coquelicot, c’est une nappe rouge sur un talus, parfois une vague foncée sur des orges blondes, un fouillis écarlate sur des déblais… Il est partout là où il le peut, fleur éphémère qui ne s’épanouit que l’espace d’une journée, mais si puissamment ! Puis ses pétales tombent, les fruits sont déjà formés, réceptacles de milliers de graines qui, l’année suivante, deviendront fleurs à leur tour, si les conditions s’y prêtent. En fait, dans nos régions, il n’existe pas une mais au moins trois espèces de coquelicots que l’on tend à confondre. Le plus connu est le grand coquelicot Papaver rhoeas , aux pétales bien rouges ; à côté, il s’en trouve deux autres, le C. douteux P. dubium, plus clair et le C. argemone, adepte des terres pauvres et sableuses. UN PAVOT Coquelicot ? Ce mot que chacun connaît fait d’abord allusion à la crête du coq, rouge bien sûr, fameux détenteur de notre « cocorico » national.