BOVIN ALLAITANT
« Tous les actes de production sont rémunérateurs »
Les perspectives de marché en filière viande bovine étaient le sujet phare du comité d’orientation élevage de la chambre d’agriculture de l’Indre, le 4 décembre dernier. Une embellie favorable pour tous, mais à nuancer en raison du comportement des consommateurs.
Les perspectives de marché en filière viande bovine étaient le sujet phare du comité d’orientation élevage de la chambre d’agriculture de l’Indre, le 4 décembre dernier. Une embellie favorable pour tous, mais à nuancer en raison du comportement des consommateurs.
À une époque pas si lointaine, les éleveurs en bovin viande produisaient dans un contexte excédentaire. De ce fait, il était difficile de se positionner sur le marché dans la mesure où il y avait trop de produits. Actuellement, et ce depuis 2022, les cours sont porteurs pour les acteurs de la filière avec des cours jamais atteints.
Des cotations dépassant toutes les attentes
En vaches finies, le marché est marqué par le peu de réformes disponibles. « Les sécheresses et l’arrêt d’activité de certains éleveurs prenant leur retraite font qu’il y a moins de vaches créant un appel d’air. Le mécanisme de l’offre et de la demande a tiré les cours vers le haut », explique Christèle Pineau, de l’Institut de l’élevage. Pour illustrer son propos, elle rappelle que la cotation de la vache R était de 7,46 €/kg mi-novembre (semaine 46) soit + 34 % par rapport à 2024 (la même semaine).