PROTÉAGINEUX
Le pois de printemps, une tête d'assolement idéale ?
Le pois de printemps peut être un bon compromis au colza comme tête d'assolement. Veiller toutefois à la maitrise des coûts de production pour maintenir une rentabilité économique.
Intégrer des protéagineux dans sa rotation contribue à réduire la pression adventice et à améliorer la situation sanitaire des cultures dominantes. Cette culture peut également s'avérer économiquement intéressante grâce à sa capacité à prélever l'azote de l'air et diminuer de ce fait les apports d'azote.
UNE OPTION EN COMPLÉMENT DU COLZA
Nicolas Chauffeteau est installé à Fontenay avec son père en grandes cultures. Ils cultivent des pois de printemps depuis 2 ans, un choix pour pallier les difficultés croissantes de levée des colzas. « Cela faisait plusieurs campagnes que nous étions confrontés aux problématiques colza, précise Nicolas Chauffeteau. Nous sommes partis sur le pois pour remettre une tête de rotation supplémentaire. C'est une culture que mon père avait déjà faite auparavant, mais que nous avions abandonnée. Elle reste un très bon précédent aux céréales à paille, mais il faut cependant maîtriser ses coûts de production. »