LE SOL : « UN ÊTRE VIVANT À NOURRIR »
David Camail, céréalier sur le secteur d’Argy, est membre du GIEE Agroferti 36, depuis sa création. Un travail de groupe qui satisfait son vif intérêt pour la vie du sol. Témoignage.
David Camail, céréalier sur le secteur d’Argy, est membre du GIEE Agroferti 36, depuis sa création. Un travail de groupe qui satisfait son vif intérêt pour la vie du sol. Témoignage.

Le groupe d’intérêt écologique et économique Agroferti 36 est né de la volonté de quelques agriculteurs de l’Indre afin d’avoir une connaissance plus approfondie de leurs sols. Pourquoi faire partie du GIEE Agroferti 36 ?
David Camail : Je faisais partie du GDA de Levroux. Et c’est dans son prolongement que j’ai choisi d’intégrer le GIEE Agroferti36 lorsqu’il a été créé il y a quelques années. C’est très intéressant de fouiller nos sols plus en profondeur, de connaître comment ils fonctionnent. Ce sont des notions qu’on n’avait pas et que l’on a acquises petit à petit grâce au GIEE. On savait que le sol était important mais on ne l’abordait pas autant. J’ai pris conscience des caractères chimiques, physiques et biologiques du sol. Ce n’est pas un support mais un être vivant, il faut donc le nourrir.