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VIE SYNDICALE
Les JA 36 toujours aussi déterminés

Lors de son assemblée générale le 20 février, JA 36 a fait la démonstration de combien l'engagement collectif est utile pour défendre les agriculteurs, leurs valeurs et leur territoire.

C'est en images que les JA 36 ont passé en revue une année 2024 très rythmée entre les actions syndicales et celles de communication.

Le Sénat a clos le 20 février l'interminable parcours législatif de la future Loi d'orientation agricole (LOA). Hasard du calendrier, c'est ce jour-là que les Jeunes Agriculteurs de l'Indre avaient programmé leur assemblée générale annuelle, dans l'amphithéâtre du Crédit Agricole à Châteauroux. Des attentes de cette loi, il en a été indirectement question une bonne partie de la soirée.

Les responsables du syndicat ont égrainé (en images) la très longue liste des actions qu'ils ont menées, aux côtés de la FDSEA 36, pour défendre les agriculteurs de l'Indre, concernant un trop-plein de contraintes en tous genres et le manque de vision pour l'avenir du secteur agricole. Depuis l'automne 2023, le rythme a été soutenu comme jamais.

Mélanie Soulas-Barrault, qui a pris les rênes de JA 36 le 14 mars dernier, a pointé « une année intense, faite de luttes, de déceptions et d'incompréhensions. » Durant presque dix-huit mois « quatre premiers ministres, trois ministres de l'Agriculture se sont succédé, nous n'avons eu aucune vision claire, nous avons vu des promesses s'envoler, des annonces non suivies d'effets ce qui fait que nous sommes toujours dans l'incertitude », a-t-elle retracé. Incertitude qui risque de perdurer encore un peu, le temps que la LOA se traduise concrètement dans les faits. C'est le cas, entre autres, pour le volet renouvellement des générations.

 

"Le syndicalisme est notre force collective", Mélanie Soulas-Barrault

 

Sur tous les fronts

Un sujet particulièrement cher aux JA 36 qui les a conduits à se déplacer dans l'hémicycle du Conseil régional à Orléans à l'automne dernier. Ils y ont dénoncé les retards de paiement de la DJA (dotation jeune agriculteur) et du SIAP (aides aux investissements agricoles), des aides essentielles pour soutenir l'installation et les investissements des récents installés.

Mais chez JA, « 2024, ce n'est pas seulement des combats. C'est aussi une année de belles réussites », a souligné la présidente du syndicat. Pour rester sur le registre du renouvellement des générations, JA 36 poursuit son travail de sensibilisation au parcours de l'installation en organisant un Forum installation, en participant au stage 21 heures, en intervenant dans les écoles et plus généralement partout, pour mettre en avant leur métier et communiquer positivement sur l'agriculture.

À cet effet, leur Berry burger est un très bon vecteur. C'est lui, assorti de la réactivité et la force du réseau JA 36, qui les a mis sur la route de la flamme olympique, le 27 mai dernier. Près de 1 400 burgers ont été servis : « par le biais de l'utilisation de produits locaux, nous avons pu rappeler l'importance de manger français mais aussi de consommer de manière locale », considèrent les Jeunes agriculteurs.

En juillet, c'est dans les champs que leur action de communication s'est déplacée. Dans le secteur de Valençay, des constructions en ballots de paille ont été édifiées le long de la départementale 956. Décorée par l'artiste Eskimo Tap Graff, chacune portait un message engagé, le plus souvent avec humour. Cette action a reçu un écho national inattendu puisqu'elle a fait l'objet d'une séquence dans l'émission Échappée Belle spéciale Berry diffusée le 8 février dernier sur France 5 (disponible en replay).

 

Un réseau étoffé

Enfin, les JA ont offert une parenthèse festive aux Castelroussins fin août lors du Terr'agri gagné lui aussi par la fièvre olympique.

Inutile de dire que toutes ces actions de communication, ajoutées aux nombreuses manifestations et nécessaires représentations qui ont ponctué l'agenda de 2024, ont mobilisé du temps et de l'énergie et ce, dans un contexte météorologique catastrophique. Pas de quoi décourager les JA pour autant : « le syndicalisme est notre force collective, notre bouclier face aux crises et notre moteur pour bâtir l'avenir », affirme Mélanie Soulas-Barrault qui compte sur un effectif d'adhérents sensiblement en hausse, « signe qu'il y a encore des jeunes qui s'engagent » salue-t-elle, concluant : « quand les jeunes poussent, c'est l'agriculture qui grandit ! » .

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